Historique du nom: Rezay (1516, Archives 37, G257), Rezay (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), Rezé (1639, Archives 37, 133J445), Rezay (1649, Archives 37, E147, G42), Rezé (1682, Archives 37, 133J443), Rezay (1695, Archives 37, 133J442), Rezé (1758, Archives 37, 133J450), Rezé (1762, 1766, Archives 37, 133J444), Rezay (1776-1781, Archives 37, 133J433), Rezai (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Rézé (1798, Archives 37, 1Q465, Biens nationaux), Rezay (1820, Carte de l'état-major), Rezay (1834, 1934, Cadastre G4), Rezay (2013, Carte IGN).
Au début du XVIe siècle, ce fief appartenait à une famille Beaufils. En 1504, Jean Beaufils, seigneur de Rezay, était chanoine de l'église de Tours. En 1533, Perrette Beaufils, dame de Rezay, donna 20 sols pour la réparation de l'église de Louestault. Les seigneurs de Rezay devaient, en 1544, une rente de 7 livres et demie de cire à la même église pour une valeur de 43 sols 6 deniers. Le fief passa alors à Jean Besnard, par son mariage avec Marie de Beaufils. Secrétaire du roi en 1498 et 1528, conseiller au Parlement de Bretagne, il était mort en 1559. Les premiers registres d'état civil de Chemillé débutant en 1575 citèrent souvent le nom de leurs descendants. Le 26 août 1579, puis en septembre et novembre 1584, Jehanne Besnard, fille de Guillaume, seigneur de Rezay, conseiller au Parlement de Paris, fut marraine. Pierre Besnard, son frère, était parrain le 20 novembre 1590 et leur mère, Anne Forget, fut marraine à son tour le 15 juin 1595. Par héritage en 1622, le seigneur de Rezay était co-propriétaire de la terre de Véretz et vendit sa part, quelques années plus tard, à Denis le Bouthillier. Le 20 octobre 1637, Guillaume Besnard, qui sera doyen de l'église de Tours en 1646, fut parrain avec sa sœur Marie. Son frère Pierre Besnard, conseiller au Parlement, était mort en 1637, sans laisser d'enfants de son mariage avec Françoise le Prévost. Celle-ci épousa en secondes noces, le 25 novembre 1640, Laurent de la Baume le Blanc et en fut mère de la duchesse de la Vallière. Un troisième fils, Cyprien Besnard, continua la lignée. Conseiller au Parlement, intendant à Orléans puis à Caen, il mourut, à 87 ans, le 10 août 1702. L'un de ses fils, Cyprien Gabriel, fut nommé évêque d'Angoulême le 1er novembre 1689. L'aîné, Guillaume Besnard, conseiller au Parlement, eut plusieurs fils qui moururent sans postérité. A cette époque, Rezay était habité par des fermiers comme Martin Mauduit et Abraham Desprès.
Au début du XVIe siècle, ce fief appartenait à une famille Beaufils. En 1504, Jean Beaufils, seigneur de Rezay, était chanoine de l'église de Tours. En 1533, Perrette Beaufils, dame de Rezay, donna 20 sols pour la réparation de l'église de Louestault. Les seigneurs de Rezay devaient, en 1544, une rente de 7 livres et demie de cire à la même église pour une valeur de 43 sols 6 deniers. Le fief passa alors à Jean Besnard, par son mariage avec Marie de Beaufils. Secrétaire du roi en 1498 et 1528, conseiller au Parlement de Bretagne, il était mort en 1559. Les premiers registres d'état civil de Chemillé débutant en 1575 citèrent souvent le nom de leurs descendants. Le 26 août 1579, puis en septembre et novembre 1584, Jehanne Besnard, fille de Guillaume, seigneur de Rezay, conseiller au Parlement de Paris, fut marraine. Pierre Besnard, son frère, était parrain le 20 novembre 1590 et leur mère, Anne Forget, fut marraine à son tour le 15 juin 1595. Par héritage en 1622, le seigneur de Rezay était co-propriétaire de la terre de Véretz et vendit sa part, quelques années plus tard, à Denis le Bouthillier. Le 20 octobre 1637, Guillaume Besnard, qui sera doyen de l'église de Tours en 1646, fut parrain avec sa sœur Marie. Son frère Pierre Besnard, conseiller au Parlement, était mort en 1637, sans laisser d'enfants de son mariage avec Françoise le Prévost. Celle-ci épousa en secondes noces, le 25 novembre 1640, Laurent de la Baume le Blanc et en fut mère de la duchesse de la Vallière. Un troisième fils, Cyprien Besnard, continua la lignée. Conseiller au Parlement, intendant à Orléans puis à Caen, il mourut, à 87 ans, le 10 août 1702. L'un de ses fils, Cyprien Gabriel, fut nommé évêque d'Angoulême le 1er novembre 1689. L'aîné, Guillaume Besnard, conseiller au Parlement, eut plusieurs fils qui moururent sans postérité. A cette époque, Rezay était habité par des fermiers comme Martin Mauduit et Abraham Desprès.
Au XVIIIe siècle, Rezay appartint au marquis de Courceriers, demeurant au Mans, puis il passa, après un long procès provoqué par M. de Rougement, à son cousin, Anne Claude de la Bonninière de Beaumont.
Après la Révolution, le domaine fut vendu à Armand Rougé, boucher de Neuvy, qui, vers 1840, le céda à un meunier, Jules Poilvilain, qui fut maire de Chemillé en 1876. Au XXe siècle, la famille Bennevault était propriétaire de Rezay jusque dans les années 1990.
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