Saint-Jean-Saint-Germain - Rouvray

Historique du nom: Rouvray (1305), Rovray (1358, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 172), Le Rouveray (1495, Archives nationales, JJ226A-283-164), Rouvray jadis l’Ouche de la Fontaine (1504, Archives 37, E750); Rouveray (1549-1550, Bibliothèque nationale, Ms français 3145-58), Le fief de Rouvray (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Loches), Rouvray et des Gardes (1644, Archives 37, C602, C603), Rouvray (1654, Terrier du Bridoré), Rouvray (XVIIIe siècle, Archives 37, E40, E110, E140), Rouvray (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Rouvray (1794, Archives 37, 1Q222-125-142 Biens nationaux), Rouvray (1820, Carte de l'état-major), Rouvray (1826, Cadastre de Saint-Germain-sur-Indre D2), Rouvray (1832, acte Clairet/Paris), Rouvray (1960, Cadastre AI13), Rouvray (2013, Carte IGN). Cet endroit faisait partie de la commune de Saint-Germain-sur-Indre.
Ce fief relevait des châteaux de Loches et de Bridoré, à foi et hommage lige, un roussin de service valant 25 sols et 7 sols de loyaux aides. En 1639, il avait un revenu annuel de 40 livres.
En 1305, ce fief appartenait à Pierre Guerrier d'Orfons, écuyer; en 1358, à Guillaume Guerrier; en 1502, à Macé de Signy, écuyer, marié à Catherine Chenu; en 1518, à Jacques de Signy, écuyer; en 1534, à René de Signy; avant 1549, à Nicolas Auzou; en 1576, à Pierre de Vaucelles, chevalier, marié le 13 décembre 1553 à Renée de Bidoux, fille de Louis de Bidoux, écuyer, et de Catherine Haullard; en 1585, à René de Vaucelles, écuyer, seigneur de la Chaume, marié le 21 août 1576 à Jeanne de Lescouet; en 1588, à Pierre Berruyer; en 1628, à Louis Berruyer, seigneur de Rouvray et des Gardes; en 1653, à Nicolas Rocher; en 1659, à Alexandre Haincque, écuyer, contrôleur des eaux et forêts pour la Touraine, l'Anjou et le Maine, marié en premières noces avec Anne de Vaucelle, veuve de Louis Baret, seigneur, de Rouvray, il fut inhumé dans l'église de Thilouze le 21 novembre 1691. Louis Berruyer, devenu propriétaire de Rouvray, vendit cette terre à Georges Isoré, marquis d'Hervault, avec le droit de chapelle dans l'église de Saint-Jean. Vers 1717, ce fief était aux mains de Louis Barberin, marquis de Reignac. Il passa ensuite à Charles Paul Jacques Joseph de Bridieu (1732); à Charles Marie Marthe de Bridieu (1780) et à la veuve de celui-ci, Marie Catherine Le Boucher de Verdun (1789) qui comparut par fondé de pouvoir à l'assemblée électorale de la noblesse. Les trois fils ayant émigré par la suite, leurs biens furent saisis par la nation.
Rouvray fut vendu le 19 février 1832 par Alphonse Boivin, héritier de son oncle Claude Boivin, décédé à Beaulieu le 21 mai 1827. Ce dernier avait acheté la propriété, le 2 juin 1794, à M. Allouard qui lui-même l'avait acquis le 7 avril 1794. En 1832, les acquéreurs étaient M. et Mme Fare, négociants à Paris. En 1863, le château appartenait à Pierre Boussard, gendre des précédents.

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