Historique du nom: Aunay (1335), Aulnaye, Launaye ou Sebraye (XVe siècle), L’Aunaye ou Launay (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, E), Launay (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Launaye (1820, Carte de l'état-major), Launaye (1833, Cadastre B2), Launay (1937, Cadastre), L'Aunaye (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait du fief de Bruneau, à foi et hommage plain, au devoir d'un cheval de service apprécié 30 sols tournois, et de la châtellenie de Nouâtre, à foi et hommage-lige, et 15 jours de garde. Il avait le droit de haute, moyenne et basse justice. En 1546, le propriétaire du domaine fut autorisé à fortifier son manoir. En 1455, ce fief appartenait à Étoin de Baigneux; en 1537, à Adrien de Vernon, écuyer, seigneur de Montreuil-Bonnin, lieutenant de la compagnie de 50 lances de M. de Boissy; en 1546, à Maurice de Baigneux; en 1551, à Jeanne de Faye, veuve de Maurice de Baigneux.
Le 17 septembre 1604, au château de L'Aunaye, est signé le contrat de mariage de Jeanne de Baigneux avec François du Puy, seigneur de La Chevalerie. La fiancée était la fille de Mathieu de Baigneux, seigneur de L'Aunaye. En 1602, avait été célébrée l'union de Charles de Puy Nivet avec Anne de Baigneux. Un demi-siècle plus tard, par un acte du 21 février 1661, Gabriel de la Chétardie, chevalier, seigneur de Paviers et y demeurant, loua à René Clopin, sieur de L'Aigremont, le lieu de Launay, consistant en château, maison, terres labourables... Le même Clopin fut cité comme fermier de la seigneurie de Launay en 1666, 1669,1670. Antoine René de Voyer de Paulmy semble en être devenu propriétaire en 1760.
En 1866, on a découvert dans ce lieu les fondations d'une villa romaine et les restes d'un ancien hypocauste. Le bâtiment de cette villa avait une longueur de 33 mètres et une largeur de 7 mètres. Une grande quantité de tuiles à rebords, des fragments de poteries romaines, un certain nombre de médailles d'empereurs romains, depuis Marc-Aurèle jusqu'à Constantin, furent trouvés dans le voisinage. On a aussi recueilli quelques armes de l'époque mérovingienne. Un petit canal, dont on voyait encore les traces à l'époque où la découverte a été faite, conduisait à la villa les eaux d'une fontaine peu éloignée de L'Aunaye.
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