Historique du nom: La Bellonnyère (1493, Archives nationales, JJ226B-295-58), La Bellonnière (1591, acte Bonyn/Chinon), La Belonière (1595, Archives 37, E146), La Bellonnière (1616, Archives d’Anché), La Bellonnière (1738, acte Trottier/Chinon), La Bellonniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Bellonnière (1820, Carte de l'état-major), La Bellonnière (1832, 1969, Cadastre E2), La Bellonnière (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de la châtellenie de Cravant, à foi et hommage lige, et un cheval de service aux loyaux aides. En 1554, il appartenait à René Dupuy; en 1686, à Guillaume Fébvrier; en 1696, à Louis Fébvrier, gouverneur de Chinon, qui avait épousé, en juillet 1688, Geneviève de la Barre. Cette dernière lui donna plusieurs enfants, entre autres Marie, née en 1690, qui se maria, le 21 février 1707, à 17 ans, avec Alphonse René Thoreau; Françoise, baptisée le 9 décembre 1703; Renée, la 7 juillet 1706. Le 23 avril 1744, on procéda à l'inhumation de Louis Febvrier. Cette cérémonie eu lieu en présence de son fils, Louis Febvrier, écuyer, capitaine dans le régiment de Champagne; de Marie Febvrier et son mari Alphonse René Thoreau, chevalier, seigneur des Roches; de Marie Anne Louise Thoreau, sa petite-fille; de Jean Sanglier, seigneur de La Noblaye. Sa femme, avait été enterrée le 2 novembre 1706.
Vers 1782, La Bellonnière appartenait à Charles Drouin, seigneur de Parçay, puis contrôleur ordinaire des guerres à L'Île-Bouchard. Il eut plusieurs enfants dont Pierre Guillaume Drouin, officier au Point d'Honneur, époux d'Anne Marie Radegonde Gaillard. Leur fils Charles, né et baptisé le 28 juin 1786 à Richelieu, fut officier d'infanterie et décoré de la Légion d'Honneur le 1er octobre 1807. Il devint conseiller d'arrondissement de Chinon. Il se maria, le 3 juin 1812, avec Marie Madeleine Voisine de la Fresnaye et mourut à La Bellonnière le 4 août 1844. Le ménage avait eu une fille Julie qui se maria, le 2 juillet 1834, avec Jacques Louis de Fadate de Saint Georges, officier d'état-major. Ils eurent deux fils, Edmond Charles Jacques, né à La Bellonnière le 16 août 1835, et Raoul Jacques Patrice, né à Tours le 8 février 1838. Ce dernier reçut La Bellonnière en dot lors de son mariage, le 27 juin 1865, avec Marie Girard de Villesaison et le manoir passa à leur fils, Louis Marie Charles Jacques, après le décès de son père. Le 16 mai 1895, M. de Fadate vendit à René Juette et à sa femme Marie Angelliaume, demeurant à La Chapellière, commune de Cravant, une portion des bâtiments de La Bellonnière comportant notamment un pavillon de maître. Leur fille et son mari, M. Méry, achetèrent en plus, le 4 juin 1919, une grange, une écurie et deux celliers. Le 25 décembre 1919, M. de Fadate décédait au château de Cornançay, à Épineuil (Cher). Le 4 avril 1926, sa veuve, Claire Marie Mathilde Radegonde de Chaband de la Tour, et ses cinq filles vendirent La Bellonnière pour 15.370 francs. Les acquéreurs la revendirent en 1952. Une nouvelle vente se fit en 1967.
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