Historique du nom: Cotinière (1703, Archives 37, E163), La Courtinière (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Courtinière (1820, Carte de l'état-major), La Courtinière (1840, Cadastre C2), La Courtinière (1955, Cadastre AO), La Courtinière (2013, Carte IGN).
Cette ancienne propriété du prieuré de Beaumont relevait censivement de la seigneurie de Razilly. Selon une tradition, les réformés s'y rassemblaient et y tenaient leurs prêches.
Au XVIIe siècle, La Courtinière appartenait à Jean Dreux, écuyer, dit seigneur de La Courtinière et de La Chancellerie. Conseiller du roi et son procureur au bailliage et siège royal de Chinon, il épousa Catherine de la Barre. Leurs enfants, Pierre et Marie, se partagèrent leurs biens le 3 septembre 1718.
Au XVIIIe siècle, le domaine appartint à François Mangot, conseiller, secrétaire du roi en la Grande Chancellerie, puis passa à Augustin Pierre Quirit. Celui-ci, dit le chevalier de Coulaine, était l'un des douze enfants de Henri Quirit, seigneur de Coulaine et de La Herpinière. Il était, en 1779, lieutenant en second du régiment de Saintonge Infanterie. Dès le début de la Révolution, il émigra et gagna l'Allemagne avec son frère François, ce qui amena leur père à figurer sur la liste des suspects astreints à résidence.
Au XIXe siècle, La Courtinière fut vendue à Denis Dumoustier qui fut maire de Beaumont de 1824 à 1830. Après sa mort, ses héritiers cédèrent le domaine à une famille qui le possédait encore en 1925.
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