Historique du nom: Mota (1157, Cartulaire de Noyers, charte 578), Mota (1183, Cartulaire de Noyers, charte 621), La Motte-Yvon (1396), La Motte-au-Fils-Yvon (1412), La Motte-près-Nouastre (1483, Archives nationales, X1A8608-164), La Motte-de-Nouâtre (XVe siècle), La Motte-Yvon-Marcilly, La Motte-sous-Nouâtre (XVIe siècle), Hostel et forteresse de la Motte (XVIIe siècle, Archives 37, G123), La Mothe-de-Nouastre (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), La Motte (1764, 1782, Archives 37, E98), La Motte (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Château de la Motte (1820, Carte d l'état-major), Château de la Motte (1827, Cadastre B1), Le Château de la Motte (1961, Cadastre AD), Château de la Motte (2013, Carte IGN).
Ce fief, ayant un revenu annuel de 80 livres en 1639, relevait du château de Nouâtre, à foi et hommage lige, 30 jours de garde, et 4 livres aux loyaux aides. On voit, par aveu de 1540, que le château était pourvu de fortifications importantes. Il était entouré de fossés et l'on y pénétrait par un seul pont-levis. Derrière la forteresse, était une motte, défendue aussi par des fossés. Il existait, dans l'intérieur du château, une chapelle dont le titulaire était nommé par l'abbé de Noyers.
Le fief de La Motte appartenait, en 1396, à Pierre de la Jaille, troisième du nom, chevalier, suite à son mariage avec Jeanne du Tillay, qui rendit aveu le 20 mars 1412; en 1444, à Charles de la Jaille; en 1472, à un autre Pierre de la Jaille; en 1487, à Charles de Bec-de-Lièvre (pour une partie); en 1490, à Catherine de la Jaille, femme de Jean de Crevant; en 1495, à René de la Jaille; en 1515, à Guillaume de la Jaille; en 1540, à Claude de Crevant qui rendit aveu le 4 mai; en 1580, à Charles Turpin, par suite de son mariage avec Léonore de Crevant, fille de Claude de Crevant et de Marguerite d'Hallwin; en 1593, à Jean d'Armagnac, maître d'hôtel du roi, maître des eaux et forêts au ressort de Chinon, décédé en 1634; en 1635-1666, à Jean et Charles d'Armagnac; en 1685, à Catherine du Champ, veuve de Jean d'Armagnac; en 1705-1721, à Pierre Mathieu d'Armagnac, lieutenant des maréchaux de France, chevalier des ordres du Mont-Carmel et de Saint-Lazare; en 1764, à Jean René Rabault des Rollands, marié à Charlotte Thérèse Françoise de Razé, qui le vendirent, en 1782, à Anne Perrine de Gréaulme, veuve d'Armand Philippe Gazeau de la Bouère. Le fils de cette dernière, Armand Modeste, le céda, le 27 août 1790, à Guillaume François Marie Martin d'Anzay, ancien procureur au Parlement, puis avoué à la Cour d'Appel de Paris. Ayant, à sa mort, laissé quatre enfants, La Motte fut vendue à l'audience des criées du Tribunal civil de la Seine, le 23 mars 1822, et rachetée pour 257.000 francs par le fils, Louis Marie Martin d'Anzay, qui décéda en 1833. La Motte revint à sa fille adoptive, Mme Sellier, qui procéda à des échanges avec le ménage Legros.
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