Historique du nom: Givré (1343, Archives 37, G7, Prieuré de Pommier-Aigre), Givray (1486, Archives 37, G26), Givray (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Givré-sous-Basse (1686), Guivray (1687, Archives 37, E146), Givré (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Givré (1792, Archives 37, L, District de Chinon), Givré (1832, 1969, Cadastre D1). Ce lieu a fait partie de la paroisse Saint-Mexme les Champs de Chinon.
Ce fief, ayant un revenu annuel de 25 livres en 1639, relevait du château de Cravant. En 1290, il appartenait à Jean de Bascop, qui donna une rente au prieuré de Pommier-Aigre; en 1343, à Jean de Nueil; en 1554, à Jean Potet; en 1639, à Jean Jannot, seigneur de Nueil; en 1677-1707, à Côme de Beauvau. Dans la circonscription de ce fief, se trouvait une métairie appelée aussi Givré, et dont l'abbaye de Turpenay était propriétaire.
En 1859, le site était occupé par le couple Lemoine. Leur fille, Angélina, eut un enfant du cocher, Jean Félis, de ses parents. Sa mère tua le bébé et le brûla dans leur maison de Givré dans la nuit du 29 au 30 juillet 1859. Angélina fut acquittée mais sa mère, condamnée à 20 ans de prison, mourut folle à la prison de Rennes, le 2 mars 1870.
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