Origine des noms de lieux

- Aireau (L'): ce mot vient du bas-latin aeralis. A la fin du Moyen Âge, ce terme désignait une habitation et le jardin l'entourant. A l'origine, aeralis désignait seulement l'emplacement à construire.
- Aître (L'): ce terme dérive du vieux français estre indiquant un lieu ouvert, une clairière. Au Moyen Âge, le mot désignait souvent les bâtiments d'une ferme entourant une cour intérieure.
- Arcis (L' ou Les): terre brûlée pour le défrichement. Vient de l'ancien français arseïs (incendie).
- Billette (La): ce terme est un diminutif de bille mot évoquant la présence d'anciennes pierres dressées (menhirs).
- Boisseaux (Les): ce toponyme est un diminutif du latin boscus (bois) et signifie petit bois.
- Boissière (La): nom ayant pour origine le terme gallo-romain de buxeria désignant un bois où pousse le buis. Du latin buxus (buis) via le latin vulgaire buxea.
- Bordebure: nom d'origine médiévale: avec borde métairie et bure qui signifie rouge. Ce mot vient du francique borda (cabane de planches).
- Bourg-Cocu: le terme cocu provient de la racine pré-latine kuk (ou kok) signifiant à peu près: tête, sommet ou mont arrondi.
- Breuil (Le): mot de vieux français désignant une petite forêt d'agrément entourée de murs ou de haies. Il provient de brogilum (en bas-latin) ou brogilo (en celtique), deux mots qui désignent un bois où des animaux sauvages pouvaient être chassés.
- Chougne: hauteur arrondie.
- Coudray (Le): terrain planté de coudriers, de noisetiers.
- Cougne: hauteur arrondie.
- Défroc (Le): jadis, ce mot était synonyme de défrichement. Il provient du vieux français défrouer (rompre).
- Marchais (Le ou Les): marais, mare.
- Marnay: du gaulois Maro-Cnec, la grande colline.
- Mortier (Le): mot dérivé du latin mortarium (boue) qui désigne un endroit humide, une mare abreuvoir mais aussi un gisement de sable.
- Maupas (Le): du latin malus passus, le mauvais passage.
- Naudaie (La): terre grasse et humide, peu cultivable. Ce terme vient du gaulois nauda (boue).
- Noue (La): terrain bas et humide, marécageux, prairie marécageuse, marais. Ce terme vient du gaulois nauda (terre humide).
- Ouche (L'): jardin, verger, terre labourable attenant à la maison rurale et entourée de haies, ou morceau de terre de bonne qualité situé près d'un groupe d’habitations. Ce mot vient du gaulois olca (terre labourable).
- Pâtis (Les): pâture, pâturage.
- Patureaux (Les): mot désignant des pâturages clos où poussait une herbe de qualité moyenne. Le terme vient du bas-latin pastura (pâture), de pascere (paître).
- Perré (Le): lieu pierreux.
- Perrière (La): carrière de pierre.
- Perruche (La): terrain pierreux, riche en silex. Ce mot vient du vieux français perroi, dérivé du latin petra (pierre).
- Peu (Le): chemin ou route en pente raide.
- Plessis (Le): terrain entouré de haies vives. En ancien français, le plaissié (du latin plexus = branche) était un enclos formé de branches entrelacées.
- Ponceau (Le): du latin ponticellum (petit pont). Pont d’une arche servant à franchir un ruisseau ou un fossé.
- Porteau (Le): portail.
- Prée (La): du latin prata (les prés) désignant de vastes étendues de prés se trouvant au milieu de marais ou le long d'une rivière.
- Prouterie (La): lieu fondé par un dénommé Proust. Le suffixe -erie vient du suffixe latin -aria qui voulait dire à peu près propriété de.
- Touche (La): petit bois, boqueteau (en général entre deux espaces défrichés). Ce terme vient du vieux français tousche, dérivé du bas-latin tuschia (forêt).

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