La Roche-Clermault - Château-de-la-Roche

Historique du nom: La seigneurie de la Roche de Clermau (1480, Archives nationales, P16-132), La seigneurie de la Roche Clermault (1485, Archives nationales, P12-435), La Roche Clermault (1638 (acte Lesergent/Chinon, Archives de Sonnay), La chastellenie et seigneurie de la Roche Clermau (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Chastel de La Roche Clermault (1640, Archives 37, G10), La terre et seigneurie de la Roche Clermeau (1715, Archives 37, G10), La terre et seigneurie de La Roche Clermault en Anjou (1748, acte Cherbonnier/Savonnières), La terre, fief et seigneurie de La Roche (1770, acte Gueret/Paris), Château de la Roche (1837, 1957 Cadastre B1). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

La châtellenie et seigneurie de La Roche-Clermault relevait, à foi et hommage lige, de l'archevêque de Tours. En 1639, le fief avait un revenu annuel de 300 livres. Le plus ancien seigneur connu fut, en 1142, le chevalier Maingot. Bouchard de Marmande possédait le fief en 1256. Un siècle plus tard, l'une de ses descendantes, Marguerite de Marmande, fit passer La Roche-Clermault, par son mariage, à la famille de Sancerre. En 1490, Edmond de Bueil, chevalier, baron de Marmande, seigneur de La Roche-Clermault et de Faye-la-Vineuse, rendit aveu pour sa terre de Marmande. On lui donna alors le titre de chambellan du roi. Il accompagna Charles VIIII à Naples en 1495 et mourut pendant le voyage. De son mariage avec Françoise de Laval, il eut une fille, Isabelle, qui, en épousant le 10 janvier 1509 Joachim Gillier, lui apporta La Roche-Clermault. Mais, entre temps, Jehanne de France, fille naturelle de Louis XI et de Marguerite de Sassenage, épouse de Louis, Bastard de Bourbon, était dite dame de La Roche-Clermault en 1500. Une nouvelle alliance fit passer le fief à Balthazar le Breton, seigneur de Villandry. En 1584, le fief était possédé par son petit-fils, Balthazar Léonard le Breton, marié à Marie Claude Bonneau de Rubellez. En 1713, il appartenait à Louis François, comte d'Aubigné, qui rendit aveu le 20 mars 1715. Dans les années qui précédèrent la Révolution, Fortuné Bouin de Noiré, chanoine de Saint-Mexme de Chinon, possédait la terre de La Roche-Clermault.

Le château de La Roche-Clermault a été immortalisé par Rabelais qui en fit l'enjeu de la lutte entre Picrochole et Gargantua.

La Roche-Clermault par Tourainissime

Restigné - La Mare

Historique du nom: La Mare (1830, 1936, Cadastre F1). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2016.

En 1674, cette terre appartenait à Pierre Potier, sieur de La Mare et de Louy, conseiller du roi, trésorier de France en la généralité de Poitiers, qui décéda le 8 janvier 1675, à 73 ans, et fut inhumé le 9 à Restigné.

Restigné par Tourainissime

Perrusson - La Haute-Brosse

Historique du nom: Les Brosses (1273, Archives 37, H168), Villa dicta Bodin (1283, Archives 37, G, Notre-Dame-de-Loches), Super terra domini Petri de Brocia, In villa et territorio de villa dicta Bodin (1278, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 75), La Broce, Broce de Peruçon (1293, Archives 37, H168), Les Brosses, XVIIIe siècle, Archives 37, E703, E706), Haute Brosse (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Haulte Brosse (1794, Archives 37, 1Q222-144, Biens nationaux), La Haute Brosse (1820, Carte de l'état-major), La Haute Brosse (1825, Cadastre B3), La Haute Brosse (1939, Cadastre B2a), La Haute Brosse (2013, Carte IGN).

Charles Paul Joseph de Bridieu et Charles Marie Marthe de Bridieu étaient seigneurs de la Haute-Brosse, le premier en 1732, le second en 1780-1789. A la Révolution, ce domaine fut vendu comme bien national.

Perrusson par Tourainissime

Paulmy - Château-de-Paulmy

Historique du nom: Paumiz (1335, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 178), Dominus de Paumiz (XIVe siècle, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 272), Le fief de Paulmy (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôe de Chinon), Le Château de Paulmy (1659, Décret de l’Archevêque de Tours, Archives 37, H621), Paulmy (1662, 1669, Archives de Descartes-Balesmes), Paulmy (1688, Archives de Beaumont-en-Véron), Château de Paulmy (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Château de Paulmy (1812, Cadastre A2), Château (1820, Carte de l'état-major), Château de Paulmy (1939, Cadastre A1b), Château de Paulmy (2013, Carte IGN).

L'histoire du château de Paulmy est, en fait, celle de la famille Voyer de Paulmy d'Argenson. Le premier seigneur connu, en 1244, fut Étienne Voyer. L'un de ses descendants, Pierre Voyer, rendit aveu au roi, pour sa terre de La Roche-de-Gennes, le 25 octobre 1461. Ce fut lui qui reconstruisit, en 1440 et 1450, la forteresse détruite par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Sous le règne de François Ier, Jean Voyer se distingua aux batailles de Pavie et de Cérisoles et aurait participé aux négociation pour la libération du Roi. Charles IX, en récompense de ses services, lui octroya, en janvier 1569, les lettres patentes érigeant La Roche-de-Gennes en vicomté. De son mariage avec Jeanne Gueffault, il eut de nombreux enfants dont deux fils: Pierre fut l'auteur de la branche d'Argenson et René, l'aîné, continua celle de Paulmy. René Voyer, en 1585, construisit une chapelle qui deviendra église paroissiale en 1659. Il avait obtenu l'autorisation d'entourer de fossés et de murailles le bourg de Paulmy en 1579.

Jean Armand de Voyer, gouverneur de Châtellerault, qui mourut à Charleville en septembre 1674 des suites de ses blessures, laissa deux enfants. Mais, la mésentente de ses héritiers amena la vente aux enchères du château. Ce fut à leur mère, Anne Radegonde de Mauroy, qui se remariera à François de Crussol, qu'il fut adjugé pour 133.000 livres, le 6 mai 1680. Par le mariage de sa fille, le domaine passa alors à la famille de la Rivière.

En août 1750, le marquis d'Argenson faisait état dans ses Mémoires d'une lettre de son frère, Marc-Pierre, ministre de la Guerre, l'informant que le roi l'aidera dans l'acquisition de Paulmy. A la date du 9 septembre 1750, il note: Le roi a donné 200.000 livres à mon frère pour acheter la terre de Paulmy, qui était anciennement dans notre famille. Le brevet du roi du 4 septembre 1750 est très honorable pour nous. Mon frère doit substituer ce terre, à défaut de descendance directe et masculine à mon fils et à ses enfants mâles, afin d'éviter que les filles ne la fassent sortir par mariage de notre maison comme cela a eu lieu. Il mentionnait que Paulmy fut acheté 500.000 livres.

Les descendants du ministre de la Guerre possédèrent Paulmy jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le marquis d'Oyron en était devenu propriétaire par son mariage, le 6 septembre 1827, avec Élisabeth de Voyer d'Argenson. Dans la première moitié du XXe siècle, intervinrent plusieurs mutations. En 1940, la ferme et le château furent vendus séparément. Le château fut alors acquis par la librairie Hachette qui le céda, en 1921, aux services sociaux de la ville de Paris. Il devint une colonie de vacances du personnel de la Préfecture de Paris.

Paulmy par Tourainissime

Marigny-Marmande - L'Ardoise

Historique du nom: L’Ardoise (1798, Archives 37, 1Q459-948, Biens nationaux), L'Ardoise (1820, Carte de l'état-major), L’Ardoise (1836, Cadastre C2). Ce lieu ne figure plus sur le cadastre de 1954 et la carte IGN de 2014.

L'Ardoise fut le logis seigneurial de Marigny qui était mentionné dans la liste des fiefs composant la baronnie de Marmande. Ce lieu était cité dans des chartes de l'abbaye de Noyers de 1082 et 1145 sous les noms de Marigniacus, puis de de Mariniacus. La paroisse relevait de Châtellerault, à foi et hommage lige, une paire d'éperons dorés du prix de 15 sols à chaque changement de titulaire.

En 1488, le seigneur était Guyon de Saint-Julien. En 1684, Marc-Antoine de la Viaillière, écuyer, est cité comme seigneur de Marigny, puis ce fut, en 1691, Pierre de la Viaillière. Au XVIIIe siècle, la châtellenie entra dans le domaine de l'une des branches de la famille Bouin dont les membres furent à la fois seigneur de Noiré et de Marigny et occupèrent d'importantes fonction à Châtellerault.

Marigny-Marmande par Tourainissime

Marçay - Le Château

Historique du nom: Le fié de Marçay (1348-1398, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 180), Le fief de Marçay jadis appelé Beauçay (1405), L’hostel noble, fief, terre, seigneurie et justice de Marçay (1525, Aveu), Le château fort de Marçay (1619, Archives nationales, Y160-77), Le fief et seigneurie de Marçay (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Marcé (1685, Archives 37, C603), La seigneurie de Marsay (1725, Archives 37, C603), La seigneurie de Marsay (1745, Archives 37, C603), Le fief, terre et seigneurie de Marsay (1749, Archives 37, C603), Le fief et seigneurie de Marçay (1775, Archives 37, C587-9-10), Chateau (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La maison et métairie de Marçay (1802, acte Herion/Chinon), Château (1820, Carte de l'état-major), Château de Marçay (1834, Cadastre B1), La terre de Marçay (1861, acte Scoumanne/Tours), Le Château (1957, Cadastre B1), Le Château (2013, Carte IGN).

Ce château constituait un fief relevant de Loudun, à foi et hommage lige, et 30 jours de garde. En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 25 livres. Gaudin de Ramefort, chevalier banneret de Touraine en 1213, fut le premier seigneur connu. Hugues de Beauçay était, en 1260, possesseur de la seigneurie qui portait alors son nom. Dans un aveu du 12 mars 1405, Jean de Faye, écuyer, rendit hommage pour son fief de Marçay jadis appelé Beauçay, au duc d'Anjou, roi de Sicile et de Jérusalem, seigneur de Loudun. René de Faye et sa femme, Jeanne de Vertou, vendirent de fief, le 9 avril 1525, à René Bastarnay, baron du Bouchage, seigneur de Montrésor et de Bridoré. Les Bastarnay possédaient encore Marçay à la fin du XVIe siècle, puisque Françoise de Bastarnay fit dresser, le 3 mars 1599, un estat du chastel lez Chinon, à la suite des événements de 1597 qui l'avaient sérieusement endommagé.

Simon le Bossu, conseiller du roi, maître ordinaire en la Chambre des Comptes de Paris, rendit hommage à Henri IV le 6 juillet 1606. Son fils, Séraphin le Bossu, se maria, le 27 décembre 1629, avec Élisabeth Tronson. Il mourut en avril 1657 à peu près ruiné et laissant de grosses dettes. Lors de l'enquête sur la recherche de la noblesse, Alexandre Louis le Bossu, l'un de ses héritiers comparut le 5 octobre 1667 en tant que seigneur de Marcé et de Bois du Chillou et maintint sa qualité d'écuyer. Mais, le 21 mars 1668, ses propriétés avaient été saisies à la demande des religieuses de Champigny qui réclamaient le montant de la pension des ses sœurs, religieuses en ce couvent, qui n'avait jamais été payée, ainsi que des Ursulines de Loudun et du seigneurs de Bellefontaine, ses créanciers. Le procès qui s'ensuivit dura plus d'un demi-siècle et aboutit à la mise en adjudication du château par le bailliage de Loudun. Le 7 avril 1723, Françoise Dreux, veuve de Charles Odart, et Marie Dreux, filles du seigneur de Bellefontaine, furent déclarées adjudicataires de la terre de Marçay que leur famille garda pendant tout le XVIIIe siècle. Toutes deux rendirent foi et hommage au roi, pour raison de la terre et seigneurie de Marçay, le 3 mars 1724, par procuration spéciale donnée à Étienne Petiteau. En 1760, la marraine d'une cloche de l'église de Marçai était Geneviève Marie de Beaulieu, veuve de Pierre de Dreux, écuyer, seigneur de Marçay, conseiller secret du roi, et le parrain était Antoine Charles Henry d'Arcemalle, chevalier, baron du Langon, marquis d'Arcemalle, seigneur de Marçay. Il avait épousé, le 18 mai 1737, Marie Anne Dreux qui était veuve lorsqu'elle rendit aveu le 1er avril 1775. Elle y déclarait avoir reçu Marçay à titre successif de feu messire Charles Dreux son frère. Elle décéda le 12 février 1799 et ses héritiers mirent ses biens aux enchères. La vente eut lieu le 15 juillet 1802 en l'étude de maître Pean, notaire à Chinon. Luc Gilbert de Fontenay se porta acquéreur de la terre et du château de Marçay. La propriété passa ensuite à la famille d'Espinay, héritière de Luc Gilbert.

De 1968 à 1971, René d'Espinay et son associé M. Gangnat, architecte, restaurèrent le château qui, devenu un hôtel, ouvrit ses portes au public le samedi 3 avril 1971.

Marçay par Tourainissime

💙 Hôtel 4 étoiles

Crissay-sur-Manse - Le Château

Historique du nom: Domina de Crisseio (début XIIIe siècle, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 312), Hostel de Crissé (1367, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 245), Crissy (vers 1380, Bibliothèque nationale, Armorial Urfé), Ceulx de Crissé (1454, Bibliothèque nationale, Armorial Berry), Le fief et seigneurie de Crissay (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Crissé (1656, Archives de Saint-Benoit-la-Forêt), Château de Crissay (1831, Cadastre B2), Le Château (1953, Cadastre C), Château (2013, Carte IGN).

Le fief et seigneurie de Crissay relevait de L'Île-Bouchard, à foi et hommage lige, une paire d'éperons dorés, et 50 livres tournois. En 1639, il avait un revenu annuel de 300 livres.

Au IXe siècle, Crissay appartenait à l'abbaye de Cormery qui fut confirmée dans cette possession par Charles le Chauve en 850. Le premier seigneur connu fut Bouchard de l'Isle cité en 1084. Puis, dès la fin du XIe siècle, apparaît la famille Turpin qui en restera propriétaire jusqu'au 1er juillet 1632. A cette date, Charles Turpin, quatrième du nom, vit ses terres saisies, vendues et adjugées à Michel d'Evrard, gouverneur du château de Chinon et protégé du cardinal de Richelieu. Ce fut peut-être à cette époque que fut démantelée la forteresse dont la ruine ne fit que s'accentuer avec les Beauvau et les Choiseul qui n'y résidèrent guère, se contentant de faire payer les redevances par leur procureur fiscal Michel Joseph Martineau ou leur intendant Michel Allain.

Crissay-sur-Manse par Tourainissime

Courcoué - Le Grand-Pré

Historique du nom: Le Grand Pré (1836, Cadastre B2), Le Grand Pré (1949, Cadastre B3). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

En 1621, François du Carroy était qualifié de seigneur de Grand Pré. Son fils, Louis, puis son petit-fils, Pierre-François, héritèrent ensuite de Grand Pré.

Courcoué par Tourainissime

Beaulieu-lès-Loches - La Tour-Chevaleau

Historique du nom: La Tour Chevaleau ou Mazère (XVe siècle, Archives 37, H, Cordeliers de Loches), La Tour Chevalleau (1827, Cadastre C1), La Tour Chevalleau (1959, Cadastre AH). Ce lieu, ne figurant pas sur la carte IGN de 2013, était situé dans la paroisse Saint-André.

Vers 1588, Yves Frangeul, dit le Moineton, seigneur de La Tour Chevaleau, était valet de chambre de Catherine de Médicis. Il avait épousé Bartholomée Facet, femme de chambre de la reine, fille de Claude Facet, garde du corps de la reine-mère. Il eut plusieurs enfants dont Louis Frangeul, seigneur également de La Fontaine (paroisse de Chambourg) et de La Tour Chevaleau qu'il aurait vendue, mais à réméré, en 1627 à Gilles Sabré. Il avait épousé Jeanne Dubois qui, devenue veuve avant 1635, se remaria avec Nicolas Sauvage, seigneur de La Bouchardière, lieutenant général en l'élection de Loches. Elle lui donna trois fils, baptisés à Saint-Ours, qui, en 1670, possédaient La Tour Chevaleau et La Bouchardière.

En 1902, un directeur d'usine nantais, M. Cosson, acheta La Tour Chevaleau. En 1920, il la vendit à François Xavier Reumont de Poligny qui la garda jusqu'en 1934. Plus tard, elle fut de nouveau vendue le 28 février 1938.

Beaulieu-lès-Loches par Tourainissime

Saint-Quentin-sur-Indrois - Le Bout-du-Pont

Historique du nom: Le Boutdupont (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Bout du Pont (1820, Carte de l'état-major), Le Bout du Pont (1827, Cadastre C3), Le Bout du Pont (1935, Cadastre C4), Le Bout du Pont (2014, Carte IGN).

L'histoire de ce lieu est totalement inconnue. Cependant, la présence, dans une des maisons, d'un petit blason aux armes des Fumée semble indiquer qu'il pouvait dépendre du château des Roches. De plus, dans un aveu rendu par Antoine Fumée en 1580, il est écrit: Une maison séant près le pont de Saint-Quentin, le long du chemin tendant à aller de Saint-Quentin à Chédigny. Le logis (📷) aurait pu être habité par un des officiers de la seigneurie.

Saint-Quentin-sur-Indrois par Tourainissime

Maillé - Les Rajeaux

Historique du nom: Les Rajeaux (1827, 1957, Cadastre B2). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

En 1668, Claude Thion, procureur fiscal de la seigneurie de Roziers, était qualifié de sieur des Rajeaux.

Maillé par Tourainissime

Chaumussay - La Petite-Caillère

Historique du nom: La Callière (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Petite Caillière (1811, Cadastre B2), La Petite Caillière (Carte de l'état-major), Petite Caillière (1971, Cadastre ZD), La Petite Caillère (2013, Carte IGN).

En 1558, ce domaine appartenait à Jehan de Périon, écuyer; en 1584, à François de Périon; en 1627-1649, à Philippe de Périon, écuyer; au XVIIIe siècle, à la famille du Puy.

Chaumussay par Tourainissime

Ports-sur-Vienne - La Jacquerie

Historique du nom: La Jaquerie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Jacquerie (1820, Carte de l'état-major), La Jacquerie (1827, 1963, Cadastre A2), La Jacquerie (2014, Carte IGN).

A la fin du XVIIIe siècle, ce domaine était habité par François Barboteau, fermier de la seigneurie de Ports, fils d'un sergent de la baronnie de Marmande. Il y mourut en 1795.

Ports-sur-Vienne par Tourainissime

Ports-sur-Vienne - Le Château

Historique du nom: Forteresse et hostel de Pors (1517, Archives 37, E, Aveu), Ports (1558, Archives 37, C654, E223), Le fief de Porcz (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Le Chateau (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Château de Ports (1820, Carte de l'état-major), Le Château de Ports (1827, 1963, Cadastre B3), Le Château (2014, Carte IGN).

Ce fief relevait du château de Sainte-Maure. Son premier seigneur connu, vers 1242, fut Hugues Peloquin. Un registre de cens de Puygarreau donnait, au XVe siècle, les noms de Huguet Muquetin puis de Jean Barbin. Celui-ci devint conseiller au Parlement de Paris et fut l'un des juges de Jacques Cœur. A son décès, le 22 novembre 1469, sa veuve, Françoise Gillier, lui succéda. Elle fonda à Poitiers, le 7 janvier 1478, le collège dit du Puygarreau. Décédée le 13 mai suivant, ses biens passèrent à son neveu, Pierre Gillier. Le fils de ce dernier, Joachim Gillier, épousa Isabelle du Bueil, de la famille du poète Racan. Dans un aveu du 15 mai 1517, à Renée du Fau, dame de Nouâtre, il rendit hommage pour son domaine, forteresse et hostel de Ports, ainsi qu'il est fortifié et emparé de tours, créneaux, arbalétriers, canonnières, foussés, avec ses appartenances et dépendances esve, garenne, fuye, justice, juridiction haute, moyenne et basse... Lorsqu'il mourut, le 3 octobre 1535, ses descendants devinrent seigneurs de Ports.

Dans les premières années du XVIIe siècle, son arrière-petite-fille, Claude Gillier, épousa Philippe de Périon, seigneur de Thais à Yzeures, de La Grande et Petite Caillère à Chaumussay. Dans un titre de 1637, il se qualifiait de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et de mestre de camp. Dans son testament de 1648, il demandait expressément que son corps, après son décès, soit transporté du château de Port, qu'il habitait, pour être inhumé dans l'église d'Yzeures, dans un cercueil de plomb. Il décéda le 15 novembre 1655. Son corps fut exhumé en octobre 1660 pour être transporté en l'église d'Yzeures.

Son fils, né à Ports le 3 novembre 1617, lui succéda et prit le titre de marquis. En 1717, la fille de Jean Périon, seigneur de Ports, épousa à Pussigny François Arnault, garde de corps du roi. Par la suite, le domaine dut changer de possesseur puisque le propriétaire, en 1773, se nommait Guillemot de l'Espinasse. Le château ne fut plus habité que par le fermier de la seigneurie. Celui-ci, François Barboteau, était le fils d'un sergent de la baronnie de Marmande. Il vécut 30 ans au château, où il éleva une nombreuse famille. Après la mort de sa femme, il se retira à La Jacquerie où il mourut en 1795.

Après la Révolution, le château fut transformé en exploitation agricole. Dans les années 1970, il fut acheté par l'une des animatrices de l'atelier de La Martinerie.

Ports-sur-Vienne par Tourainissime

Marcilly-sur-Vienne - Le Prieuré

Historique du nom: Le Prieuré (1827, Cadastre B1). Ce lieu ne figure pas sur le cadastre de 1961 et la carte IGN de 2013.

Ce prieuré, placé sous le vocable de sainte Marie-Madeleine, dépendait de l'abbaye de Noyers. Le prieur avait droit de haute, moyenne et basse justice sur les hommes dépendant du prieuré et de ses domaines. En hiver 1752, le prieur René Huet et son valet de douze ans, François Archambault, y furent assassinés. En 1776, le prieur était Jean Fortuné Bouin, demeurant à Châtellerault, puisque le 26 décembre de cette année, il loua la maison et le jardin à Pierre Crozon, charron, et sa femme Marie Girard.

Vendu comme bien national le 2 septembre 1791, il fut acquis par Pierre Emery Forest, notaire à Nouâtre. En 1838, son fils le vendit à un charpentier en moulin, Jean Douet, pour 4.000 francs.

Marcilly-sur-Vienne par Tourainissime

Loches - La Rousselière

Historique du nom: La Rousselliere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Roussellière (1820, Carte de l'état-major), La Roussellière (1826, Cadastre F1), La Roussellière (1962, Cadastre BP), La Rousselière (2013, Carte IGN).

En 1757, ce domaine appartenait à Charles François Louis Henry, médecin, né le 21 décembre 1708, et à Françoise Louise Robin, son épouse. Ils y firent bâtir une chapelle qui fut bénie le 27 septembre de la même année. Le couple eut un garçon, René François Louis, né le 2 janvier 1748, qui fut médecin également.

Son père étant décédé le 2 novembre 1775, René assista seul au transfert du tombeau d'Agnès Sorel, le 5 mars 1777, et eut à examiner les restes de la maîtresse de Charles VII.

En 1974, le château appartenait à M. Freslon.

Loches par Tourainissime

Loches - La Chicarderie

Historique du nom: La Chicardière (1634), La Chicarderie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Chicarderie (1820, Carte de l'état-major), La Chicarderie (1826, Cadastre B2), La Chicarderie (1962, Cadastre BC). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

En 1634, ce domaine appartenait à Anne Guérin, veuve du sieur De Campy, sergent-major au régiment de Navarre. Cette même année, elle épousa M. de Baillou, seigneur de la Forêt à Nouans et possédant aussi la maison de Montaigu à Genillé, où le ménage résidait souvent. En 1749, le propriétaire était M. de Salvert.

Loches par Tourainissime

Chanceaux-près-Loches - Moulin-de-l’Étang

Historique du nom: Moulin de l'Etang (1820, Carte de l'état-major), Moulin de l’Étang (1826, Cadastre B2), L’Étang (1934, Cadastre B2), Moulin de l’Étang (2013, Carte IGN).

En 1311, ce moulin appartenait à Guy de Guenand. En 1949, il broyait de 20 à 30 quintaux de céréales secondaires pour le bétail. En 1953, il cessa son activité.

Chanceaux-prés-Loches par Tourainissime

Chambon - Le Château

Historique du nom: Le Chateau (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Chateau de Chambon (1811, Cadastre A1), Le Chateau de Chambon (1820, Carte de l'état-major), Le Chateau (1951, Cadastre A1), Le Château de Chambon (2013, Carte IGN).

Les seigneurs de cette châtellenie avaient le droit de haute et basse justice, avec fourches patibulaires à quatre piliers. Ils pouvaient lever un impôt appelé la taille aux quatre cas car elle pouvait être perçue en quatre occasions, pour: chevalerie, voyage en terre sainte, rançon, mariage de la fille aînée.

Du XIIe au XIVe siècle, les seigneurs de Boussay furent aussi ceux de Chambon: les Payen, puis les Menou après le mariage de Nicolas de Menou avec Jeanne Payen dans la première moitié du XIVe siècle.

A la fin de la guerre de Cent Ans, par acte du 13 octobre 1459, un Jean de Menou vendit Chambon à un seigneur écossais, Jean de Gray, qui avait d'abord servi le roi Henri V d'Angleterre comme écuyer d'écurie, puis se fixa en Touraine. Lors de l'enquête sur la recherche de la noblesse, Hubert de Gray, seigneur de Chambon, comparut le 8 février 1668. Il justifia de son titre depuis 1470 en la personne de son quintaïeul. Le dernier descendant mourut en bas âge le 26 novembre 1673. Chambon passa alors à la famille De Montel, puis à celle de Chartier de Montléger qui le possédait encore à la Révolution. Mais, à l'assemblée de la noblesse du 16 mars 1789, René Louis Charles de Menou, maître de camp de cavalerie, comparaît encore avec le titre de seigneur de Boussay, Chambon, Chaumussay et autres lieux.

Chambon par Tourainissime

Bossay-sur-Claise - Le Château

Historique du nom: Chateau (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Château de Bossay (1813, Cadastre H1+H2), Château (1820, Carte de l'état-major), Le Château de Bossay (1962, Cadastre BI), Le Château (2013, Carte IGN).

Jusqu'au milieu du XIVe siècle, la liste des seigneurs de Bossay se confond exactement avec celle des barons de Preuilly. A cette époque apparaît alors Guichard d'Angles, mort en 1380. Sa fille Jeanne, en épousant Jean Isoré, fit entrer Bossay dans les possessions de cette famille, l'une des plus anciennes de Touraine. Le 4 mai 1668, Louis Bernin de Valentinay acheta la terre de Bossay pour 10.000 livres. En 1779, ses descendants la revendirent à Louis Jérôme Victor Dauphin, écuyer. Trois plus tôt, celui-ci avait déjà acquis le château de Ris. Ce fut à Ris que naquit, le 30 mars 1785, le dernier seigneur de Bossay: Louis Joseph Dauphin. Il mourut célibataire à Loches, chez sa sœur Julie, rue des Ponts, à l'âge de 69 ans, le 20 décembre 1854. Il laissait à la ville de Preuilly l'hôtel de la Rallière pour en faire un hospice.

Bossay-sur-Claise par Tourainissime