Ce domaine relevait du fief des Gaudières et de la prévôté d'Oé. Mais, il était redevable envers le chapitre de l'église Saint-Gatien de Tours de 36 sols 4 deniers de rente foncière.
De 1452 à 1704, il fut la propriété de la famille Charbonnier. Par la suite, il fut possédé par Louis Rousseau, veuf de Louise Charbonnier, qui le vendit, le 12 juillet 1704, à Balthazar le Breton, marquis de Villandry, acquéreur trois ans auparavant du château voisin des Cartes. En 1911, le manoir devient la résidence du fils de Casimir de la Rüe du Can (second du nom). Par acte du 21 décembre 1911, il en fit donation entre vifs et en avancement d'hoirie à son fils Henry-Amable-Octave de la Rüe du Can, marié à Yvonne de la Giglais et demeurant alors à Neuillé-Pont-Pierre.
Henry de la Rüe du Can avait une fille, Marie-Thérèse, épouse de François du Mas, qui décéda en 1926, laissant deux enfants. Le garçon, Henry, mourut à Saumur, le 12 février 1951, et le règlement de leurs successions amena une licitation au profit d'Henry de la Rüe du Can père. Après sa disparition en 1956, La Brosse est passée à ses neveu et nièce, M. et Mme Octave de la Rüe du Can.
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