Historique du nom: Vaulx (1480, Archives 37, H990, Cartulaire de l'abbaye de Bourgueil), Les Vaux (1548, Archives 37, G16), Vaux (1628, Archives de Saint-Nicolas-de-Bourgueil), Vaulx (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Vaux (1651, Archives de Saint-Nicolas-de-Bourgueil), Vaulx (1675, Archives de Bourgueil), Vaux (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Vaux (1820, Carte de l'état-major), Vaux (1830, 1947, Cadastre), Vaux (2016, Carte IGN).
Ce fief relevait de l'abbaye de Bourgueil. En 1639, il avait un revenu annuel de 16 livres.
En 1357, il appartenait à Pierre de Courléon qui rendit aveu en 1357 et 1372; en 1480, à Jehan Le Bascle; en 1548, à Gilles Le Bascle. Avant la fin du XVIe siècle, le fief devint la propriété de Jean Thibault, avant de passer par alliance, le 5 mai 1593, à Nicolas de Giffard. Lors de l'enquête sur la recherche de la noblesse, Charles de Giffard, seigneur du Vaux, d'une famille originaire de Normandie, comparut le 6 octobre 1666. Il maintint sa qualité d'écuyer et justifia de sa noblesse depuis 1512. Il fut enterré dans l'église de Bourgueil le 6 juillet 1700 et sa seconde femme, Renée Thibault, l'y rejoignit le 8 juin 1704. Dans les années qui suivirent, Vaux fut vendu à Joseph-Charles Boureau de Chavigny, président du grenier à sel de Bourgueil, qui est dit seigneur de Vaux à un baptême le 24 juillet 1710. Vaux passa ensuite à Jacques de Gilbert, écuyer; commissaire provincial d'artillerie à Nantes, par suite de son mariage avec Anne-Martine Boureau de Chavigny. Le 11 décembre 1721, naquit Anne-Georgette-Henriette, qui ne sera baptisée que le 6 juin 1725. Le 21 mars 1746, elle se maria avec François-Pierre Cougny, receveur des tailles à Chinon. Ils eurent quatre enfants dont l'aîné, Pierre-Jean-Jacques de Cougny, gendarme de la garde du roi, possédait Vaux à l'époque de la Révolution. Celui-ci devait avoir beaucoup de dettes qu'il ne put acquitter car, à la requête de son beau-frère Paul-René-Louis Goupil de Bouillé, Vaux fut vendu au tribunal de Chinon par jugement du 14 juin 1801. Le montant de l'adjudication fut distribué aux créanciers par l'acquéreur Étienne Marquis. Les descendants de ce dernier allaient en garder la possession jusqu'à la fin du siècle, puisque c'est son arrière-petite-fille, Mme Lambert de Cursay, qui vendit le manoir le 5 septembre 1894, et la ferme le 21 mars 1905 à Eugène Amirault-Aguesse.
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