Ce lieu s'est appelé: La Grange Saint Martin (XVIe siècle), La Grange
Saint Martin (1639, rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), La Grange Saint Martin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La
Grange Saint Martin (1793, Archives 37, Biens nationaux), La Grange Saint Martin (1795, acte notarié), La Grange (1834, Cadastre), La Grange (1850, acte notarié), La Grange (1937, Cadastre).
Cette châtellenie relevait de la prévôté d'Oé. Une chapelle, dédiée à saint Georges, y fut fondée en 1503 par Jehan Le Picard, conseiller au Parlement, chanoine de Paris et prévôt d'Oé. L'étang de la Grange, dépendant de la châtellenie, fut créé en 1453.
A la fin du XVIIIe siècle, ce domaine appartenait à Michel-Louis Bergey, ancien capitaine des dragons du roi à Saint-Domingue, oncle maternel de Julie Bouchaud des Hérettes, l'Elvire de Lamartine. C'est là que Julie, alors dans la misère, fut recueillie, en 1795, ainsi que son père, par cet oncle, et qu'elle connut le physicien Jacques Charles dont elle devint l'épouse, en 1804, dans l'église de Saint-Paterne, sinon dans la chapelle de la Grange-Saint-Martin.
En 1811, la Grange est vendue à François Baissey,
inspecteur de l'enregistrement, qui la revend en 1815 à la famille
Nobilleau. Paul Nobilleau, membre de la Société Archéologique de Touraine, y vécut jusqu'à sa mort en 1886.
Plusieurs propriétaires se succèdent au XXe siècle: la famille Babin (1890), Venière (1907), Ducroquet (1925), Pinchon
(1940), Brice (1971) et Michel Jellatchitch (1984).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire