Historique du nom: Le
Pressoir ou La Blanchardière (XVIIIe siècle), Le Pressoir (1788, acte Pescherard/Loches), Le Pressoir (XVIIIe
siècle, Carte de Cassini), Le Pressoir (1820, Carte de l'état-major), Le Pressoir (1827, Cadastre), Le Château du Pressoir (1886, acte Parin/Beaulieu-lès-Loches), Le Pressoir (1959, Cadastre), Le Pressoir (2013, Carte IGN).
En 1776, ce domaine appartenait à Nicolas-Adrien Collin, sieur des Minées, conseiller du roi et receveur au grenier à sel de Loches. De son union avec Anne-Magdeleine Bailly, il avait eu six enfants, tous baptisés à Saint-Ours de 1738 à 1748. La cadette, Marie-Joséphine-Charlotte, avait tout juste 21 ans quand, le 18 septembre 1768, dans la chapelle du Pressoir, elle épousa François-Alexis Vantelon, docteur en médecine à Châtellerault. Ce dernier s'installa au Pressoir pour s'occuper de son beau-père infirme, sans doute après le décès de sa femme le 21 novembre 1782. Lui-même fut inhumé à Saint-André de Beaulieu le 2 avril 1788. Le 20 juin suivant, il fut procédé au règlement de sa succession entre ses quatre enfants encore vivants. Le premier lot comprenant à Beaulieu: Le Pressoir, la borderie du Vau Bertrand et la maison de l'archange, échut à Marie-Joséphine-Charlotte, épouse de François-Alexis Vantelon.
Ce dernier fut donc propriétaire du Pressoir, du chef de sa femme. Une ordonnance royale du 16 octobre 1787 l'avait nommé second échevin de Beaulieu. Devenu conseiller municipal de Loches en 1815, M. Vantelon assuma cette charge jusqu'à sa mort le 16 juin 1829. A la requête de ses héritiers, ses biens furent mis en vente et, le 30 avril 1830, Le Pressoir fut adjugé à Gabriel Haincque. Celui-ci déclara avoir agi tant pour lui, que pour ses cousins par alliance, Victor Godeau et René-Jules Gaultier de la Ferrière.
Les 18 et 20 novembre 1854, Jules-René Gaultier de la Ferrière racheta leurs parts à son beau-frère et à son cousin. Il mourut trois ans plus tard et sa femme Sophie-Églantine-Agathe Jolly de Bussy garda la possession du Pressoir qui, après son décès en 1872, passa à son fils Jules-Albert Gaultier de la Ferrière.
Les biens de ce dernier ayant été saisis, Le Pressoir fut adjugé, le 26 décembre 1886, à Mme veuve Guicestre dont la famille en garda la propriété jusqu'en 1917. Raymond-Ferdinand Faure, industriel, qui l'acheta en 1925, le revendit en 1961. Une autre mutation eut lieu le 21 avril 1979.
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