Historique du nom: La Mérandière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), La Meraudière (1780, acte Hubert/Tours), La Merandiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Mérandière (1827, Cadastre G1+G2), La Mérandière (1963, Cadastre ZP), La Mérandière (2013, Carte IGN).
Ce fief, avec moyenne et basse justice, relevait du château de Sainte-Maure, à foi et hommage lige. En 1458, Jean Paumart le donna en dot à sa fille Marie qui épousa, par contrat du 12 août 1580, François d'Aubigny seigneur de La Touche et de La Jousselinière en Anjou. Ce fief fut ensuite possédé par René d'Aubigny (1530), Charles Estevou (1542), Pierre Estevou de la Richerie, cousin du précèdent (1630), Charles d'Estevou, quatrième du nom (1690).
Le 30 avril 1735, Pierre de Saint Marc vendit le fief à Gilles Douineau, seigneur de Charentais, conseiller du roi, président trésorier de France au bureau des finances de Tours.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, La Mérandière appartenait à Luc René Testard des Bournais, puis à son fils René François Joachim, président trésorier de France au bureau des finances de Tours, demeurant paroisse Saint-Hilaire de cette ville. Le fille de ce dernier, Julie Françoise, était citée dans un acte de mai 1781 comme épouse de Pierre Anne Alexandre de Fouasse, baron de Noirville, capitaine au régiment de dragons de Monsieur frère du roi, demeurant en leur hôtel de Phalaise, place et paroisse de la Trinité.
Le 28 juin 1792, Me René Malvau, notaire royal, nommé commissaire par le directoire du district de Chinon, se transporta à La Mérandière afin de faire l'inventaire de tous les effets, meubles, bêtes et bestiaux appartenant à une personne considérée comme émigrée. Jacques Chevalier était alors fermier, en raison d'un bail de 9 ans signé le 31 juillet 1785, moyennant la somme de 3.200 livres. Il apparaissait par le procès-verbal qu'il n'y avait dans la maison aucun meuble ou effet appartenant au dit sieur de Noirville lequel est mort à son régiment.
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