Perrusson - Vauroux

Historique du nom: Vauraoul (XIVe siècle, Armorial de Touraine), Vauroux près Loches (1632, Archives nationales, Y183/506), Vauroux (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Loches), Vaurou (1647, Archives nationales, Y185/2051/428), Vauroux (1670, Archives 37, C602), Vauroux (1765, Carte de Cassini), Charpraie-Vauroux (1775), Vauroux (1776, Archives 37, C587), Vauroux (1825, 1939, Cadastre A1), Vauroux (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait du château de Loches. Au XIIIe et XIVe siècle, ses premiers possesseurs connus furent les de Préaux et les Barbes qui se disaient seigneurs de La Charpraye et de Vauraoul. Dès le milieu du XVe siècle, La Charpraie et Vauroux étaient entre les mains d'Olivier Nozay (alias Noroy). Jean de Nozay, seigneur de Vauroux, La Charpraie, épousa Jeanne du Puy, fille de Guillaume du Puy. En 1448, elle était dite dame de Vauroux et de La Charpraie. René du Puy est cité en 1503. En 1575, à Hardouin du Fau possédait Vauroux du chef de sa femme Bertrande du Puy qui l'apporta, vers 1605, à son second mari, Philibert Taveau de Mortemer. En 1639, le fief appartenait à Louis Fumereau; en 1707, à Louis Rocher, gentilhomme ordinaire du duc d'Orléans; en 1718, à René Rocher, gentilhomme ordinaire de feu Monsieur, frère unique du roi, duc d'Orléans. Le 17 décembre 1776, Jean Bernard Benoît,, conseiller du roi, lieutenant général de police à Loches, rendit aveu au roi pat sa terre de Vauroux. Sa fille, Françoise Hyacinthe, l'apporta ensuite à son mari, Philippe de la Borde dès 1783. Elle était veuve lorsque, le 24 août 1793, en l'étude de Me Hamel, notaire à Loches, elle vendit le domaine à titre de rente viagère à Nicolas François Blet. A la mort de ce dernier, ses biens furent partagés en trois lots d'une valeur de 12.000 francs chacun, par acte dressé par Me Pescherard le 29 septembre 1819 à Verneuil. Alors que sa petite-fille mineure, Marie Anne Suzor, obtenait la borderie de La Blancharderie avec ses terres, son fils, prénommé comme lui, marchand tanneur à Beaulieu, eut le second lot comprenant la métairie de Vauroux. Ce fut à sa sœur Marguerite, épouse de Benjamin Lelarge, aussi tanneur à Beaulieu, qu'échut le premier lot constitué par la maison de maître de Vauroux. Le 30 novembre 1819, elle vendit sa part à Louis Franquelin, médecin à Loches, pour 8.000 francs payables en deux versements. En 1860, Vauroux passa à Anselme Boissé dont la femme, née Louise Flore Rideau de Gamache, l'apporta à son second mari, Me Rabier, notaire. Après le décès de ce dernier survenu le 8 mai 1897 à Vauroux, la propriété fut achetée par Constant Joseph Hamel, de La Chesnaie, qui la revendit à titre de licitation, en 1912, à Constant Tessier, dont les héritiers possédaient toujours ce logis en 1977.

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