Ce domaine s'est appelé: La Charpraye (1312, Bibliothèque nationale), La Charpraie (1606, Archives nationales), La Charpraye Launay (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Loches), La Charpraye (XVIIe siècle, Archives 37), La Charpraie (XVIIIe siècle, Archives 37), La Charpraye (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Charpraie (1825, 1939, Cadastre).
Ce fief relevait du château de Loches. En 1312-1343, il appartenait à Raoul de Préaux, chevalier; en 1376, à Jeannette de Préaux; en 1407, à Baudet Barbes, chevalier; en 1529, à Jean de Nouroy; en 1606, à François de L’Étang, chevalier, seigneur de Quinçay,
Tinay, La Brosse, La Charpraye, Le Plessis-Savary et La Guiffaudière; en 1623, à Marguerite de Jussac, veuve de François de L’Étang; en 1626-1644, à Louis de Bridiers, écuyer; en 1670, à Jacques Boillac; en 1677, à Marie-Madeleine Chaspoux, veuve de Jean Bochard de Champigny.
Par acte du 16 juillet 1680, Marie-Madeleine Chaspoux le vendit à Louis de Baraudin, écuyer, qui eut pour successeurs: Louis-Honorat de Baraudin, écuyer, vers 1750; Jean-Bernard, comte de Chambray, 1777-1786, par suite de son mariage avec Jeanne-Louise-Charlotte de Baraudin. Il rendit aveu au château de Loches, le 2 janvier 1786.
Des rentes seigneuriales, dites de La Charpraie, assises sur des propriétés situées dans la circonscription du fief de La Charpraie et dans la paroisse de Ferrière-sur-Beaulieu, constituaient un fief relevant du château de Loches, à foi et hommage-lige. En 1746, ce fief appartenait à Jacques-René Briffault, conseiller du roi, élu en l'élection de Loches, qui rendit aveu le 13 mai 1746. Sa veuve, Marie Haincque, rendit hommage le 17 mars 1775.
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