Historique du nom: Oratorium de Brureia (1195, Charte de l'abbaye de Bois-Aubry), Prioratus de Landeia (1220), Capella S. Jacobi de Landa, Domus de Brureia apud Nuilleium (1245), Saint Jacques de la Lande (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Saint Jacques la Lande (1833, Cadastre B1), Saint-Jacques-la-Lande (1961, Cadastre AW1), La Lande Saint-Jacques (2013, Carte IGN).
Vers 1165, le lieu de La Bruère fut donné par Girard de Coué à l'abbaye de Bois-Aubry, à condition qu'elle y ferait construire une chapelle placée sous le vocable de saint Jacques. Par la suite, cette chapelle fut érigée en prieuré. Dès sa fondation, elle devint le but de nombreux pèlerinages et reçut de riches offrandes. Le curé de Neuilly, nommé Renaud, prétendit que cet état de choses lui portait préjudice et qu'il occasionnait une notable diminution dans les revenus de la cure. Une plainte, qu'il forma à ce sujet en justice, se termina par une transaction passée entre lui et Guillaume, abbé de Bois-Aubry (1166). Au siècle suivant, Philippe de la Haye, chevalier, donna au prieuré un pré situé dans la paroisse de Neuilly, en stipulant, dans l'acte passé à cette occasion, que la donation était faite à condition que le prieur et ses religieux célèbreraient son anniversaire et celui de sa femme Isabelle. Au XVe siècle, Saint-Jacques-de-la-Lande fut érigé en bénéfice dont la collation appartenait à l'abbé de Bois-Aubry. Jacques Odet en était prieur en 1529; Jean de la Jaille, en 1540; Gabriel de Voyer, évêque de Rodez, en 1666. Il mourut le 11 octobre 1682. Ce prieuré constituait un fief qui relevait de la baronnie de La Haye (Descartes). Près du prieuré se trouvait une métairie appelée Saint-Jacques-des-Landes. Pierre Baratte, vicaire-général du diocèse d'Angers, en était propriétaire en 1790.
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