Genillé - La Morandière

Historique du nom: La Morandière (1832, Cadastre A3), Ferme de la Morandière (1850, acte Robin/Tours), La Morandière (1966, Cadastre AE), La Morandière (2013, Carte IGN).

En 1786, le fermier de cette métairie était Pierre Berthault. Le 2 avril 1786, il plaida pour Jean Lucas, de Courtay, et son beau-frère Mandé Signolet, pris en flagrant délit de braconnage par Louis Julien, garde-chasse de Rassay.

Genillé par Tourainissime

Chançay - Le Tertre-Aubry

Historique du nom: Le Tertre Aubry (1816, 1956, Cadastre B1), Le Tertre (2014, Carte IGN).

En 1621, ce fief relevait de la châtellenie de Chançay.

Chançay par Tourainissime

Azay-sur-Cher - La Pescherie

Historique du nom: La Grande Pescherie (1763, acte Hubert/Tours), La Haute Pescherie (1763, acte Hubert-Tours), La Pêcherie (1826, Cadastre B1), La Haute Pescherie (1842, acte Dunain/Athée-sur-Cher), La Pêcherie (1960, Cadastre AB+AC), La Pecherie (2014, Carte IGN).

Au milieu du XVIIIe siècle, cette ferme appartenait à Jacques Laillier, garde du roi. Il laissait à sa mort, pour seuls héritiers, ses quatre frères et sœurs: César Auguste, prêtre chanoine de l'église collégiale de la paroisse Saint-Venant, où résidaient aussi Louise, célibataire majeure, et Anne, épouse de Pierre Louis Bretonneau, docteur en médecine (les parents de Pierre Fidèle Bretonneau). Françoise Antoinette habitait Saint-Hilaire avec son mari Antoine Bouault, commis général à la Descente et emplacement des sols du département de Tours. Le 20 juin 1763, en l'étude de Me Hubert, notaire à Tours, tous donnèrent à bail à rente à Bernard Besnard, notaire royal à la résidence d'Azay-sur-Cher, et Françoise Roguet, sa femme, le lieu et la closerie de la Grande Pescherie. Ce bail était fait moyennant 200 livres de rente annuelle et perpétuelle qui commencèrent à avoir cours au jour de Noël 1763. Le 20 juillet 1763, Bernard Besnard prit possession de la Haute Pescherie.

Mais, par suite du décès du chanoine César Auguste Laillier et de sa sœur Françoise Antoinette, épouse Bouault, l'acquéreur dut, le 15 février 1765, effectuer un versement de 1.000 livres pour l'extinction et amortissement de 50 livres de rente. Celle-ci se trouvait ramenée pour Bernard Besnard et sa femme à 150 livres annuelles. Les biens de celui-ci dépassaient en valeur plus de 30.000 livres quand ils furent partagés le 19 septembre 1788. La Pescherie échut à François Alexis Besnard. Notaire et gros propriétaire terrien lui-même, il eut, avec sa femme Félicité Girard, deux fils, Justin Laurent et François Alexis, et deux filles devenues Mmes Touchard et Lebled. Ce fut le premier qui, lors de la donation-partage du 8 février 1842 devant Me Dunain, notaire à Athée, reçut la Haute Pescherie, moyennant une rente viagère à ses parents. Le père mourut le 18 juin 1850, mais Justin Laurent décéda à Paris le 6 mars 1861, un an avant sa mère qui disparut le 2 février 1862. Il ne laissait pour héritiers que des neveux et nièces dont Delphine Célina Lebled qui s'était unie, le 9 avril 1861, à Louis Léonide Petiot de Laluisant. C'est à elle, lors du règlement de la succession, les 15 et 16 juillet 1863, que fut attribuée la Haute Pescherie. M. et Mme Petiot de Laluisant vendirent la propriété, le 31 décembre 1876, à Étienne Guiet, vigneron, qui la revendit, le 30 novembre 1909, à Anna Joséphine Suppligeau, alors veuve d'un premier mariage. Elle épousa, en secondes noces, Émile Aimable Guiet, grand-père de Marguerite Ganeval, artiste peintre, dont les parents rachetèrent la maison le 19 février 1936.

Azay-sur-Cher par Tourainissime

Athée-sur-Cher - Le Petit-Village

Historique du nom: Le Petit Village (1820, Carte de l'état-major), Le Petit Village (1826, 1947, Cadastre F1), Le Petit Village (2014, Carte IGN).

Le 19 septembre 1887, Étienne Duquesne, demeurant au Petit-Village, acheta, pour 15.000 francs, la propriété du Pavillon de Vallet à Louis Sylvain Adrien Xavier Carré de Busserolle, caissier à Tours (fils de l'historien Jacques Xavier Carré de Busserolle) et son épouse, Marie Charlotte Delacour.

Athée-sur-Cher par Tourainissime

Azay-sur-Cher - La Varenne

Historique du nom: La Varanne (1913), La Varenne (1826, Cadastre C2), La Varenne (1960, Cadastre AH), La Varenne (2014, Carte IGN).

En 1913, ce domaine était possédé par Georges Fouassier qui hérita, le 7 mai, de La Halbutterie, à Athée-sur-Cher. Il fut tué à Verdun le 25 mars 1916.

Azay-sur-Cher par Tourainissime

Chezelles - La Varice

Historique du nom: La Varice (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Lavarice (1820, Carte de l'état-major), La Varice (1833, Cadastre E2), La métairie de la Varice (1884, acte Pélisson/L’Île-Bouchard), La Varice (1965, Cadastre E2), L'Avarice (2013, Carte IGN).

En 1831, ce domaine appartenait à Armand Ruzé, marquis d'Effiat, et à son épouse, Charlotte Barbe Alexandrine de Mondion. Ils le donnèrent en dot, avec d'autres biens mais avec droit de retour, à Henri Louis, baron de Dujon, pour son mariage, le 10 mai 1859, avec Joséphine Léonie Vau de Rivière. Les donataires récupérèrent ce bien à la mort du baron de Dujon. Armand Ruzé d'Effiat mourut à Chezelles, le 7 septembre 1870, laissant un testament et, le 22 novembre, sa femme disparaissait à son tour. Tous deux laissaient pour légataire universel Louis Philippe Geay de Montenon, époux de Constance Marie Thérèse Dujon. Leur nièce, Marie Thérèse Dujon, s'unit à Charles Eynard, comte de Monteynard, et ainsi lui apporta cette terre.

Chezelles par Tourainissime

Verneuil-le-Château - Louzillière

Historique du nom: Le fief de Louzilière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Loysillere (XVIII siècle, Carte de Cassini), Louzillière (1820, Carte de l'état-major), L’Ouzillière (1836, Cadastre B1), La métairie de la Louzillière (1884, acte Pélisson/L’Île-Bouchard), Louzillière (1933, Cadastre B1), Louzillière (2013, Carte IGN).

En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 40 livres. En 1831, ce domaine appartenait à Armand Ruzé, marquis d'Effiat, et à son épouse, Charlotte Barbe Alexandrine de Mondion. Ils le donnèrent en dot, avec d'autres biens mais avec droit de retour, à Henri Louis, baron de Dujon, pour son mariage, le 10 mai 1859, avec Joséphine Léonie Vau de Rivière. Les donataires récupérèrent ce bien à la mort du baron de Dujon. Armand Ruzé d'Effiat mourut à Chezelles, le 7 septembre 1870, laissant un testament et, le 22 novembre, sa femme disparaissait à son tour. Tous deux laissaient pour légataire universel Louis Philippe Geay de Montenon, époux de Constance Marie Thérèse Dujon. Leur nièce, Marie Thérèse Dujon, s'unit à Charles Eynard, comte de Monteynard, et ainsi lui apporta cette terre.

Verneuil-le-Château par Tourainissime

Verneuil-le-Château - Moulin-de-Verneuil

Historique du nom: Le Moulin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Moulin de Verneuil (1820, Carte de l'état-major), Moulin de Verneuil (1836, Cadastre B1+B2), Moulin de Verneuil (1857, DDA-37, Bassin de la Vienne, rivière de la Bourouse, dossier 6, moulin 5), Le Moulin de Verneuil (1884, acte Pélisson/L’Île-Bouchard), Moulin de Verneuil (1933, Cadastre B1+B2), Moulin de Verneuil (2013, Carte IGN).

En 1831, ce moulin appartenait à Armand Ruzé, marquis d'Effiat, et à son épouse, Charlotte Barbe Alexandrine de Mondion. Ils le donnèrent en dot, avec d'autres biens mais avec droit de retour, à Henri Louis, baron de Dujon, pour son mariage, le 10 mai 1859, avec Joséphine Léonie Vau de Rivière. Les donataires récupérèrent ce bien à la mort du baron de Dujon. Armand Ruzé d'Effiat mourut à Chezelles, le 7 septembre 1870, laissant un testament et, le 22 novembre, sa femme disparaissait à son tour. Tous deux laissaient pour légataire universel Louis Philippe Geay de Montenon, époux de Constance Marie Thérèse Dujon. Leur nièce, Marie Thérèse Dujon, s'unit à Charles Eynard, comte de Monteynard, et ainsi lui apporta le moulin.

Verneuil-le-Château par Tourainissime

Sonzay - Calypso

Historique du nom: Calypso (1950, Cadastre D3), Calypso (2013, Carte IGN):

Cette ferme dépendait du château de La Motte. Le 9 juillet 1921, François Augustin Pascal Napoléon Ramolino, comte de Coll'Alto, vendit Calypso, avec d'autres biens, à François Darblay, industriel.

Sonzay par Tourainissime

Sonzay - Le Signal

Historique du nom: Rond de Charles (1828, Cadastre E1), Le Signal (1950, Cadastre E1), Le Signal (2013, Carte IGN). En 1828, il y avait à cet endroit un observatoire des ingénieurs géographes.

Ce domaine dépendait du château de La Motte. Le 9 juillet 1921, François Augustin Pascal Napoléon Ramolino, comte de Coll'Alto, vendit Le Signal, avec l'auberge et d'autres biens, à François Darblay, industriel.

Dans les années 1960, l'auberge, un ancien relais de chasse du XVIIIe siècle, était tenue par M. et Mme Gouet.

Sonzay par Tourainissime

💙 Auberge Le Signal

Saint-Paterne-Racan - Beau-Soulage

Historique du nom: Beausalage (XVIIe siècle), Beau Solage (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Boisoulage (1787, Archives 37, G, Chapitre de Saint-Martin de Tours, prévôté d’Oé), Beausalage (1820, Carte de l'état-major), Beausalage (1834, Cadastre C1), Beausoulage (1937, Cadastre C1), Beau Soulage (2014, Carte IGN).

En 1825, ce domaine dépendait du Breuil et appartenait à M. Damilville.

Saint-Paterne-Racan par Tourainissime

Saint-Paterne-Racan - L'Oucherat

Historique du nom: L'Oucherat (1820, Carte de l'état-major), Loucheras (1825), L’Oucherat (1834, 1937, Cadastre G1), L'Oucherat (2014, Carte IGN).

En 1825, ce domaine dépendait du Breuil et appartenait à M. Damilville.

Saint-Paterne-Racan par Tourainissime

Saint-Paterne-Racan - La Rucheraie

Historique du nom: La Rucherais (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Rucheraie (1820, Carte de l'état-major), La Rucherays (1825), La Rucheraie (1834, 1937, Cadastre F2). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.

En 1825, ce domaine dépendait du Breuil et appartenait à M. Damilville.

Saint-Paterne-Racan par Tourainissime

Saint-Paterne-Racan - Moulin-de-l'Image

Historique du nom: Moulin du Gué (1455), Moulin de l'Image (1820, Carte de l'état-major), Moulin de l’Image (1834, Cadastre A2), Moulin de l’Image (1937, Cadastre A3), Moulin de l'Image (2014, Carte IGN).

Ce moulin, reconstruit en 1854 et agrandi en 1877, se trouvait sur le ruisseau de la Clarté ou de l’Étang-Neuf. Vers 1450, il appartenait à Jean Pavin; en 1685, à Jean Dunoyer, seigneur de Gesnes. Il a été détruit en août 1999.

Saint-Paterne-Racan par Tourainissime

La Roche-Clermault - La Raisonnnière

Historique du nom: La Raisonniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Raisonnière (1820, Carte de l'état-major), La Raisonnière (1837, 1957, Cadastre B1), La Raisonnière (2013, Carte IGN).

Au XVIIIe siècle, cette terre faisait partie du domaine de La Roche-Clermault, possédé par la famille Le Breton, seigneur de Villandry. Balthazar Léonard le Breton eut une fille unique qui se maria, en 1713, avec Louis François, comte d'Aubigné. Or, en 1770, Marie Joséphine d'Aubigné et son mari, Hippolyte Jean René Duckerque, marquis de Toulougeon, vendirent La Raisonnière, par acte passé le 17 août devant Me Guéru, notaire au Châtelet de Paris, à l'abbé Fortuné Bouin de Noiré, chanoine de Saint-Mexme de Chinon. Celui-ci avait déjà acquis Sassay à Ligré le 26 janvier 1762 et devint possesseur du domaine de La Roche-Clermault dont La Raisonnière faisait partie intégrante. Après son décès, le 9 avril 1809, ce fut son petit-neveu, Armand de Ruzé, marquis d'Effiat, qui hérita de ses biens. Chevalier de la Légion d'Honneur, ancien membre de la Chambre des députés et ancien pair de France, il mourut à Chezelles le 7 septembre 1870. Par legs particulier, il laissa La Raisonnière à Marie Thérèse Dujon, épouse de Louis Philippe de Montenon, habitant au château de Fontenailles à Ecommoy. Ces derniers vendirent le manoir à Mme Bastard, veuve de Jean Duchesne, le 4 décembre 1872. Elle mourut à La Roche-Clermault le 21 mars 1892 et sa fille céda la nue-propriété de La Raisonnière, le 24 septembre 1911, à la famille qui la possédait encore en 1977.

La Roche-Clermault par Tourainissime

Pocé-sur-Cisse - Le Château-de-Pocé

Historique du nom: Les châtellenie et terre de Pocé (vers 1381, Archives 37, E), Le fief et justice de Pocé (1435, Aveu), La châtellenie de Pocé (1606, Archives 37, 3B344), Le Château de Pocé (1796, Archives 37, 1Q448-528, Biens nationaux), Château de Pocé (1809, Cadastre B1), Le Château (1820, Carte de l'état-major), Le Château de Pocé (1935, Cadastre B6), Château (2013, Carte IGN).

Pocé formait une châtellenie, appelée le Haut et Bas Pocé, relevant de Rochecorbon. Son premier seigneur connu fut Pierre de Pocé en 1159. Par la suite, il y eut Mathilde de Pocé en 1261.

En 1319, Élie de Brosses était seigneur de Pocé, il l'était encore en 1328. Vers 1381, Guy de Chauvigny vendit à Jehan de Bueil, chevalier, seigneur de Montrésor et de La Marchère, les châtellenies de Pocé et de La Varenne. Le 18 janvier 1459, un autre Jehan de Bueil, amiral de France, vendit Pocé à Jehanne de Rougny pour 7.000 écus d'or. Il s'ensuivit une série de vents: le 16 mars 1462, Jehanne de Rougny céda Pocé, pour 7720 écus d'or, à Hardouin, chevalier, seigneur de Maillé qui, dès le lendemain, revendit à Jean de Bueil. Son successeur, Antoine de Bueil, seigneur de Pocé, fut marié à Jeanne de France, la fille de Charles VII et d'Agnès Sorel, par le roi Louis XI.

Le 1er décembre 1481, Pocé a été vendu à Jehan Tiercelin qui fut suivi de Louis Chauvin, écuyer, du chef de sa femme Louise de Bonchamp. Il rendit hommage à la cour de Rochecorbon le 1e juillet 1493 et sa veuve accomplit la même formalité le 2 avril 1511. Leur successeur fut, en novembre 1511, Adrien Tiercelin, seigneur de Brosse, de La Ferté Villeneuve et de Pocé, l'un des cent gentilshommes ordinaires de la Chambre du roi, son bailli et capitaine de Gisors et de Loches. Il fut suivi d'Anne Tiercelin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, enseigne à la compagnie d'Aumale, puis de Jacques Tiercelin qui donna à bail deux moulins le 10 mai 1574.

La terre de Pocé fut saisie et mise en vent, le 24 mars 1609, au profit d'André Dubecq, chevalier, seigneur de Verdes, pour 47.000 livres. René Dubecq, chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, seigneur de Verdes, baron de la Bosse et Marché Neuf, seigneur châtelain du Haut et Bas Pocé,et prévôté de La Rochère, rendit l'aveu de 1651 à Charles Albert, duc de Luynes.

Thomas Bonneau, seigneur de Valmer, conseiller du roi en ses conseils, secrétaire de ses finances, demeurant à Paris, était dit nouvel acquéreur de Pocé dans des actes des 10 et 20 février 1661. Le vendeur semblait être François René Dubecq, marquis de Verdes, gouverneur des ville et château d'Aigues-Mortes. Une nouvelle vente, le 6 février 1691, fit passer Pocé à Dominique Chaufourneau, conseiller du roi, trésorier des gardes suisses. Une sentence rendue contre sa sœur Renée Geneviève Chaufourneau, autrefois dame de Pocé, héritière par bénéfice d'inventaire de Dominique Chaufourneau, au profit de Louis Pelluys, trésorier de France au bureau des finances de Tours, semble indiquer que le dit Pelluys aurait acquis l'ensemble de la terre de Pocé le 20 mai 1703. Ce dernier légua, le 30 octobre 1708, une somme de 6.000 livres afin que le desservant dise chaque semaine une messe pour le repos de son âme. En juillet 1714, ses héritiers vendirent le fief à Jeanne Soulas, femme de René de Cop, trésorier de France à Tours. Elle décéda en 1447. Son fils, Jean de Cop, avocat au bureau des finances de Tours, était dit maire de cette ville en 1766 quand il demanda une enquête pour l'érection de la cure de Pocé en conséquence du legs de 6.000 livres fait par Louis Pelluys. La paroisse ne fut instituée définitivement que le 29 août 1771.

Ce fut Madeleine Françoise de Créqui, dame de Laborde, veuve d'André Henri de Milon de Mesme, qui comparut par fondé de pouvoir à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en 1789, comme ayant la garde de ses enfants mineurs, pour les fiefs, terres et seigneuries de Pocé et Bois-Bonnard.

Le 30 octobre 1790, le comte de Milon, futur préfet du Doubs, vendit à la marquise de Bridieu, la terre du Haut et Bas Pocé. Elle paya partie au comptant et s'acquitta du solde le 28 juillet 1791 et le 15 janvier 1792. A ce moment-là, les trois frères de Bridieu avaient déjà quitté la France et rejoint l'émigration. Leurs biens furent saisis, leurs papiers enlevés et déposés aux archives du district et la marquise mourut. Un de ses fils rentra dans sa patrie en 1801 et s'installa au château de Sansac à Loches.

Le 27 octobre 1820, Augustin Charles Moisand, propriétaire de la fonderie de Fréteval, près de Vendôme, demanda au préfet d'Indre-et-Loire l'autorisation d'installer sur le ruisseau de son moulin de Pocé: un haut fourneau à fondre les minerais de fer, un feu d'affinage et un martinet, et les bocards et patouillets nécessaires. Les bâtiments de la fonderie s'élevèrent bientôt à la base même du château. En 1858, l'usine employait 400 ouvriers et comptait deux hauts fourneaux et un fourneau de fonte en seconde fusion. La fonderie de Pocé fonctionna jusque vers 1876 et fut démolie quelques années plus tard.

En 1924, M. et Mme Bernard, qui n'avaient pas d'enfants léguèrent le domaine de Pocé, dont ils étaient propriétaires, en faveur de l'enfance abandonnée. Un certain nombre d'obstacles, puis la seconde guerre mondiale retardèrent la création de cet orphelinat. Le 3 novembre 1975, en présence du préfet d'Indre-et-Loire, une convention fut signée par laquelle le Mouvement pour les villages d'enfants s'engageait à construire ici leur cinquième village pour les enfants abandonnés.

Pocé-sur-Cisse par Tourainissime

Monts - La Fuie

Historique du nom: La closerie de la Fuye (1772, acte Archambault de Beaune/Tours), La closerie de la Fuye (1807, acte Meusnier/Rochecorbon), La Fuye (1820, Carte de l'état-major), La Fuie (1823, Cadastre A2+B2), La Fuye (1831, acte Cotton/Rochecorbon), La Fuie (1937, Cadastre A2), La Fuie (2014, Carte IGN).

En 1572, Gilles Gasteau était qualifié de seigneur de La Fuie.

Monts par Tourainissime

Descartes - Le Petit-Genêt

Historique du nom: Le fief du Petit Genêt (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Petit Genest (1781, acte Thierry/La Hayes-Descartes). Ce lieu ne figure pas sur le cadastre et la carte IGN.

En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 105 sols. En 1781, il appartenait à Pierre Charles Gabriel de Rechignevoisin, chevalier, seigneur de Guron, qui le vendit, le 6 novembre, à René Michel Robin, avocat au Parlement de Paris, conseiller du roi.

Descartes par Tourainissime

Betz-le-Château - Les Effes

Historique du nom: Les Effes (1813, Cadastre F4), Les Effes (1954, Cadastre I5), Les Effes (2013, Carte IGN).

En 1685, Louis de Couhé était qualifié de seigneur des Effes. Il était le fils de Charles de Couhé et d'Anne de Ceriziers.

Betz-le-Château par Tourainissime

Betz-le-Château - L'Aubier

Historique du nom: L’Aubier (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), L’Aubier (1813, Cadastre B1+G3), L'Aubier (1820, Carte de l'état-major), L’Aubier (1834, acte Breton/Loches), L’Aubier (1954, Cadastre B2), L'Aubier (2013, Carte IGN).

En 1834, ce domaine, ayant fait partie de l'ancienne commune de Sainte-Julitte, appartenait à François Jacques Arnault (ou Arnauld), demeurant à Betz.

Betz-le-Château par Tourainissime