Historique du nom: Pomerium Acri (XIIe siècle), Pomario Acri (1210), Pommier Aigre (1433), Grandmont lez Chinon (XVIe siècle), Grandmont (XVIIIe
siècle, Carte de Cassini), Grammont (1813, Cadastre), Grammont (1944, Cadastre), Grammont (2016, Carte IGN).
Ce prieuré, de l'ordre de Grandmont, fut fondé par Henri II, roi d'Angleterre, vers 1156, et confirmé par Richard Cœur de Lion en 1196. Pour cela, il donna à cet ordre le lieu de Pommier-Aigre.
Le prieuré de Pommier-Aigre fut supprimé par décret de l'archevêque de Tours du 22 mars 1774. La mense conventuelle fut unie au grand séminaire de ce diocèse. Cette suppression avait été autorisée par lettres patentes du 29 juillet 1770, enregistrées au parlement le 4 juillet 1771 et au Conseil supérieur de Blois le 17 décembre suivant. Suivant un bail consenti le 4 octobre 1786 par Jean-Baptiste Cossart, supérieur du grand séminaire, le revenu des biens du prieuré était alors de 2.000 livres. 400 arpents de terre environ appartenaient à cet établissement.
L'union de mense conventuelle ne détruisit pas le titre de prieur en commende dont la nomination appartenait au roi. Voici les noms d'un certain nombre de prieurs:
- Aimery, magister de Pomerio Acri, 1188.
- Menard, vers 1480.
- Pierre Terrasson, 1500.
- Charles de Bony, 1501.
- Jacques du Plessis, 1566.
- Matthieu de Rostaing, 1573.
- Jacques Pilhet, 1634.
- Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu, évêque de Luçon, 1640.
- François-Séraphin Régnier-Desmarais, membre de l'académie française, 1698.
- René-François de Beauvau du Rivau, archevêque de Narbonne, 1724.
- Jean Colladon, 1741.
- Charles-Auguste d'Avaugour, 1760.
- Louis-François-Marc-Hilaire de Conzié, évêque d'Arras, 1779.
La maison priorale fut vendue comme bien national le 1er thermidor an IV (19 juillet 1796).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire