Affichage des articles dont le libellé est Chançay. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Chançay. Afficher tous les articles

Chançay - Le Tertre-Aubry

Historique du nom: Le Tertre Aubry (1816, 1956, Cadastre B1), Le Tertre (2014, Carte IGN).

En 1621, ce fief relevait de la châtellenie de Chançay.

Chançay par Tourainissime

Chançay - Les Balluaux

Historique du nom: Les Baluaux (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Balluaux (1816, Cadastre B2), Les Balluaux (1820, Carte de l'état-major), Les Balluaux (1875, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Les Balluaux (1956, Cadastre B2), Les Balluaux (2014, Carte IGN).

Cette ferme dépendait du château de Valmer.

Chançay par Tourainissime

Chançay - La Goure

Historique du nom: Goure XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Goure (1816, Cadastre B1), La Goure (1820, Carte de l'état-major), La Goure (1956, Cadastre B1), La Goure (2014, Carte IGN).

Cette ferme dépendait du château de Valmer.

Chançay par Tourainissime

Chançay - La Copinière

Historique du nom: La Copinière (1753, 1771, actes Regnard/Vernou-sur-Brenne), La Copinière (1789, acte Dubreuil/Vernou-sur-Brenne), La Copiniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Copinière (1816, Cadastre B1), La Copiniere (1820, Carte de l'état-major), La Copinière (1956, Cadastre B1), La Copinière (2014, Carte IGN).

Ce logis rural du 17e siècle dépendait du château de Valmer. Il serait l'une des maisons des gardes-chasse et forestier des seigneurs de Valmer.

Chançay par Tourainissime

Chançay - Le Verger

Historique du nom: Le Verger (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Le Verger (1724, Archives 37, C555, C603, C633, C650, E89), Le Verger (1758, 1759, Archives 37, 2B, Bailliage de Tours), Le Verger (1759, 1761, actes Aleaume/Paris), Le Verger (1765, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Le Verger (1767, Archives 37, 3B330), Le Verger (vers 1775, Archives 37, A7), Le Verger (1776, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Le Verger (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Verger (1779, 1789, actes Dubreuil/Vernou-sur-Brenne), Le Verger (1816, Cadastre), Le Verger (1849, 1861, actes Tessié Dessablons/Vernou-sur-Brenne), Le Verger (1956, Cadastre). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.
Ce fief relevait du château de Tours. En 1530, il appartenait à Pierre Tousselin; en 1543, à Pierre du Juglart, marié à Barbe Tousselin; en 1597, à Florimond du Juglart; en 1652, à Marie du Juglart; en 1660, à Louis de Saint-André; en 1692, à Charles Lecuyer; en 1673, à Henri de Saint-André; en 1724, à Charles Archambault qui le vendit à Charles de la Martellière.

Chançay - Vaux

Historique du nom: Les Vaux (XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, C26, C65, C631, E89), Vaux (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Vaux (1722, acte Lauverjon/Paris), Vaux (1729, Archives 37, 2C, Contrôle des Actes, Tours), Château de Veaux (1758, 1759, Archives 37, 2B, Bailliage de Tours), Le château de Vaux (1759, acte Aleaume/Paris), Vaux (1765, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Vaux, paroisse de Chançay (1776, Regnard/Vernou-sur-Brenne), Les Veaux (1785, acte Perier/Luynes), Vaux (XVIIIe siècle, Carte IGN), Vaux (1789, acte Dubreuil/Vernou-sur-Brenne), Vaux (1816, acte Guiot-Noizay), Vaux (1816, Cadastre), Vaux (1820, Carte de l'état-major), Vaux (1956, Cadastre), Vaux (2014, Carte IGN).

Ce fief relevait de la baronnie de Rochecorbon, à foi et hommage simple. En 1524, il appartenait à Jean Binet, maire de Tours; en 1550, à Marie de Villeblanche; en 1593, à Pierre du Juglart, marié à Charlotte d'Argouges; en 1596, à Jacques Frézeau de la Frézelière; en 1597, à Étienne Pallu qui le vendit, le 27 juin 1613, à Honoré Barentin; en 1654, à François Pallu, chanoine de Saint-Martin de Tours; en 1711, à N. Châtelain; en 1717, à Gaspard de Réal, sénéchal de Forcalquier; en 1719, à N. André; en 1721, à Charles de la Martellière, conseiller et secrétaire du roi, gouverneur de Langres; en 1755, à Jacques-Charles de la Martellière, mousquetaire du roi et chevalier de Saint-Louis; en 1759, à Nicolas Chaban qui le légua, par testament du 8 juin 1763, à Thomas Valleteau de Chabrefy, lieutenant général au bailliage et siège présidial de Tours.

Chançay - La Thierrière

Historique du nom: La Thirrière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), La Thierrière (1758, 1768, 1776, actes Regnard/Vernou-sur-Brenne), La Thierrière (1796, acte Mireau/Vouvray), La Thierière (1798, Archives 37, 1Q466, Biens nationaux), Thierrière (1816, Cadastre), Thierrière (1820, Carte de l'état-major), La Thierrière (1866, acte Tessié Dessablons/Vernou-sur-Brenne), La Thierrière (1883, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Thierrière (1956, Cadastre), La Thierrière (2014, Carte IGN).
Ce fut un fief.

Chançay - La Haute-Borne

Historique du nom: La Haute Borne (1609, acte Baudouin/Tours], La Haute Borne (1759, acte Aléaume/Paris), La Haute Borne (1766, Archives 37, E), La Haulte Borne (1770, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), La Haute Borne (1782, acte Guillois/Vernou-sur-Brenne), La Haute Borne (2014, Carte IGN).
Le fief de La Haute Borne résulta du démantèlement de la seigneurie de Chançay en 1610. Cette seigneurie fut partagée entre Étienne Pelu, seigneur de Vaux, et Louis de la Fond, seigneur de Vaumorin. En 1766, ce domaine appartenait à Thomas Valleteau, seigneur de Chançay.

Chançay - Le Haut-Fourneau

Historique du nom: Le Haut Fourneau (1750, acte Delaporte/Tours), Le Haut Fourneau (1786, acte Guiot/Noizay), Le Haut Fourneau (1816, Cadastre), Haut Fourneau (1820, Carte de l'état-major), Le Haut Fourneau (1956, Cadastre), Le Haut Fourneau (2014, Carte IGN).
En 1675, Michel Collin, bourgeois de Tours et juge-consul, était qualifié de sieur du Haut-Fourneau.

Chançay - La Fosse-Mignot

Historique du nom: Fosse Migault (1536, Archives 37, C634), Fosse Mignot (1778, acte Guiot/Noizay), Fosse Mignet (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Fosse Mignot (1816, Cadastre), La Fosse Mignot (1820, Carte de l'état-major), Fosse Mignot (1821, acte Guiot/Vernou) Fosse Mignot (1864, acte Tessié Dessablons/Vernou-sur-Brenne), La Fosse Mignot (1956, Cadastre), La Fosse Mignot (2014, Carte IGN).
Ce fut un fief.

Chançay - Charmigny

Historique du nom: Charmigny (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Charligny (1753, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Charmigny (1770, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Charmigny (XVIIIe siècle, Archives 37, G731), Charmigny (1789, acte Dubrueil/Vernou-sur-Brenne), Charmigny (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Charmigny (1791, acte Mireau/Vouvray), Charmigny (1815, acte Tourlet/Limeray), Charmigny (1816, Cadastre), Charmigny (1839, acte Charcellay-Laplace/Vernou-sur-Brenne), Charmigny (1886, 1888, Archives 37, 3U3/1297), Charmigny (1956, Cadastre), Charmigny (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait, à foi et hommage simple, de la châtellenie de Chançay. Au XVIIIe siècle, il appartenait à la cure de Chançay.

Chançay - Le Bois-de-Chançay

Historique du nom: Le Bois de Chançay (1534, Archives 37, G731), Le B. de Chancay (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Salvert ou Bois de Chançay (1812, acte Guiot/Noizay), Le Bois de Chançay (1816, Cadastre), Le Bois de Chançay (1820, Carte de l'état-major), Le Bois de Chançay (1849, acte Tessié Dessablons/Vernou-sur-Brenne), Le Bois de Chançay (1956, Cadastre), Le Bois de Chançay (2014, Carte IGN).
En 1534, Marc de la Rüe, maître des Comptes au Parlement de Bretagne, est qualifié de sieur du Bois de Chançay.

Chançay - Launay

Historique du nom: Launay (du XVIe au XVIIIe siècle, Archives 37, C555, 582, 631, 654, titres de propriété),  Launay (1524, Archives nationales), Launay (1536, Archives 37, C634), L’Aunay (1555, Archives nationales), Launay (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Les Grand et Petit Launay (1760 et 1765, actes Regnard/Vernou-sur-Brenne), Les Grand et Petit Launay (1752, acte Mouys/Tours), Le Grand Launay (1759, acte Aleaume/Paris), Launay (1758-1759, Archives 37, Bailliage de Tours), Les Grand et Petit Laulnay (1767, Archives 37, B330),  Le Grand et Le Petit Launay (1765, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Launay (vers 1775, Archives 37), Le Grand Launay (1776, acte Regnard-/Vernou-sur-Brenne), Launaye (1779, acte Dubreuil/Vernou-sur-Brenne), L’Aunay (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Launaye (1789, acte Dubreuil/Vernou-sur-Brenne), L’Aunay (1793, acte Faucheux/Vouvray), Launay (1816, Cadastre), Launay (1820, Carte de l'état-major), L’Aunay (1849 et 1861, actes Tessié Dessablons/Vernou-sur-Brenne), L’Aunay (1874, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Launay (1956, Cadastre), Launay (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de la baronnie d'Amboise. En 1399, il appartenait à Robert de Villeblanche, écuyer; en 1523, à Jean Binet, trésorier du duc d’Alençon, conseiller du roi et contrôleur général de ses finances en Guyenne; en 1638, à Jean Cadon, écuyer; en 1639, à Henri Dambray, écuyer, conseiller du roi en la cour de parlement de Rouen; en 1677, à Charles de Coustely, écuyer, seigneur de Beauregard; en 1701, à Jacques Dubois, écuyer; vers 1740, à Charles de la Martellière; en 1759, à Charles-Jacques de la Martellière, conseiller et secrétaire du roi, qui, le 28 juin de cette année, le vendit à Nicolas Chaban, écuyer. Par testament du 8 juin 1763, Nicolas Chaban légua ce domaine à Thomas Valleteau de Chabrefy, écuyer, conseiller du roi, président et lieutenant-général du bailliage de Touraine.

Chançay - Bréviande

Historique du nom: La Breviande (1536, Archives 37), Bréviande (1602, Archives nationales), Bréviande (vers 1740, Archives 37, état du domaine d’Amboise), Bréviande (1767, Archives 37), Bréviande (vers 1775, Archives 37), Breviande (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Breviande (1816, Cadastre), Bréviande (1817, Ordonnance Royale, Archives nationales), Breviande (1820, Carte de l'état-major), Breviande (1956, Cadastre), Bréviande (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait d'Amboise, à foi et hommage lige. En 1528-1536, il appartenait à Jeanne N., veuve de Jean Gaillard; en 1577, à Jean Coustely, président de la Chambre des comptes à Tours, ancien maire de cette ville; en 1602-1636, à Henri Dambray, conseiller du Roi et receveur général des finances en la généralité de Rouen, à cause de Madeleine d’Ancre, sa femme; en 1690, à Dominique Chaufourneau; en 1700, à Renée Chaufourneau, sœur du précédent, qui rendit hommage au château d'Amboise, le 5 décembre de cette année; en 1725, à Gatien Pinon, écuyer, trésorier de France à Tours; en 1743, à Pierre Duvelair; en 1747, à Nicolas Chaban, écuyer, seigneur de Valmer.

Chançay - La Vallée-de-Raye

Cet endroit a porté les noms de: La Vallée-de-Rais (1734), Vallée-de-Raye (1743), La Vallée-de-Raye (1751, 1757), Vallée-de-Raye (1772), La Vallée-de-Raye (1786), La Vallée-de-Retz (XVIIIe siècle, carte de Cassini), La Vallée-de-Raye (1790, 1791), La Vallée-des-Ray (1795), Vallée-de-Retz (1803), La Vallée-de-Raye (1816, 1956, cadastre).
Il présente un important habitat troglodytique.

Chançay - Le Moulin-Neuf

Historique du nom: Le Moulin Neuf (1612, Archives 37, C633), Le Moulin Neuf ou Le Moulin Foulleret (1613), Le Moulin Neuf (1750, 1771, acte Gervaize/Tours), Moulin Neuf (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Moulin Neuf (1790, acte Dubreuil/Vernou-sur-Brenne), Le Moulin (1794, Archives nationales, F20/291), Le Moulin Neuf (1816, Cadastre), Le Moulin Neuf (1820, Carte de l'état-major), Le Moulin Neuf (1852, DDAF-37, Bassin de la Loire, rivière de la Brenne, dossier 6, moulin 29), Le Moulin Neuf (1876, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Le Moulin Neuf (1956, Cadastre), Moulin Neuf (2014, Carte IGN).
En 1613, Louis de Lafons, seigneur de Chançay, constitua une rente sur ce moulin au profit de la chapelle de Vaumorin. En 1790, c'était un moulin à blé. En 1832, ce moulin appartenait à Denis Peltier.

Chançay - Montfort

Historique du nom: Le château de Montfort (1786, acte Guiot/Noizay), Montfort (1789, acte Guiot/Noizay), Montfort (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Montfort (1796, acte Guiot/Noizay), Montfort (1816, Cadastre), Montfort (1820, Carte de l'état-major), Montfort (1855, acte Tessié Dessablons/Vernou-sur-Brenne), Montfort (1882, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Monfort (1956, Cadastre C2), Château de Montfort (2014, Carte IGN).
Ce fief fut la propriété de la cure de Chançay. A la fin du XVIIIe siècle, Montfort appartenait à Valentin Loiseau, écuyer, ancien conseiller du roi, lieutenant-général de la police de la ville de Tours. Il avait épousé Marie Élisabeth Faure et en eut une fille, mariée le 15 juin 1784 à Prudent Jean Bruley, et un fils, Valentin Louis Marie. Celui-ci était encore au collège quand son père mourut à Tours en décembre 1788. Valentin Louis Marie Loiseau comparut par fondé de pouvoir à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en tant que co-seigneur de différents fiefs dont Anzan. Il était à Saint-Domingue quand a eu lieu le liquidation de la succession de son père du 18 avril au 23 novembre 1795. Ce fut son beau-frère, Prudent Jean Bruley, maire de Tours en 1790, député à l'assemblée législative en 1791, qui fut chargé de gérer ses biens. Montfort fut attribué à Valentin Louis-Marie, alors que Les Bidaudières allaient à Mme Bruley. Le premier se maria, en 1802, avec Élisabeth Noël Mercier dont il eut deux enfants: Eugène qui, par son mariage avec Marie Godeau d'Entraigues devint Loiseau d'Entraigues, chancelier d'ambassade, et Flavie, épouse de Louis René Auvray qui fut maire de Tours en 1865. Ce fut cette dernière qui, au partage des biens de son père, le 28 septembre 1930, reçut Montfort. Le ménage céda le domaine, le 19 juin 1865, à leur fermier, Augustin Fouassier, dont la famille, par héritages successifs, en garda la possession jusqu'en 1938. Le 19 juillet de cette année, Nicolas Mirabaud, directeur de sociétés, l'acheta à Jules Aubert. Le 25 mars 1945, Maurice Mirabaud devint le propriétaire de Monfort. En 1951, une nouvelle mutation transmit le château à Jean Grisard dont les héritiers, en 1972, le vendirent à la société civile du Domaine de Montfort.

Chançay - Valmer

Historique du nom: Vallemer (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Valmer (1739, Archives 37, 127B4), Valmer (1775, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Valmer (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Château de Valmer (1816, Cadastre B1), Château de Valmer (1820, Carte de l'état-major), Valmer (1840, acte Charcellay Laplace/Vernou-sur-Brenne), Valmer (1886, 1888, Archives 37, 3U3/1297), Valmer (1956, Cadastre B1), Château de Valmer (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de Boissé et de Chançay. Le château, construit au XVIIe siècle, a été détruit par un incendie en 1948. La chapelle, creusée dans le rocher, a été consacrée le 28 novembre 1529 par Jacques Hurault, évêque d'Autun. Une autre chapelle fut fondée le 13 mars 1535 par Jean Binet, maître d'hôtel du roi de Navarre. Jeanne Binet y fut inhumée en 1579. Une troisième chapelle fut construite par Thomas Bonneau. Marie Douault, femme de Gatien Pinon, trésorier de France à Tours, y eut sa sépulture le 8 janvier 1735.
En 1434, le fief de Valmer appartenait à Catherine de Bueil. Par acte du 23 juillet 1461, Jacques Binet devint seigneur de Valmer. Capitaine du château de Tours, il épousa Marie de Poncher. Il fut suivi par son fils Macé Binet vers 1500, puis de Jean Binet. Seigneur de Valmer et d'Andigny, on le vit, le 20 février 1533, se pourvoir en chancellerie contre une sentence rendue envers lui à la requête de René de Menou. Celui-ci obtint de nouveau un jugement en sa faveur le 25 avril 1534, établissant définitivement que la terre d'Andigny relevait de Boussay. Maître d'hôtel du roi et de la reine de Navarre, il eut une fille, Jeanne, décédée le 17 août 1579, veuve de Victor Barguin, seigneur de Montifray, et qui fut inhumée dans la chapelle de Valmer. Mais à cette époque et depuis au moins 1562, le titulaire du fief était Jean Coustely. Il était alors maire de Tours. Il avait cacher ses objets précieux dans la fuie de Valmer. Une troupe de huguenots, passant dans la région, s'empara de sa fille et, en lui chauffant les pieds, l'obligèrent à révéler le secret de la cachette. Tout fut emporté: monnaie d'or, vaisselle d'argent pour une valeur de 620 écus.
Du 12 au 15 juillet 1596, eut lieu le partage des biens de Jean Coustely et Valmer revint à Claude Coustely, conseiller au parlement de Normandie, qui s'en sépara en 1617 au profit de Madeleine d'Annizay (ou Damiray), veuve d'Henri d'Ambray. Elle en fit dresser le plan terrier en 1622 et, le 10 novembre 1623, rendait aveu à Guilbert de Préaux, seigneur de Boissé. Son fils vendit Valmer, le 23 mai 1640, à Thomas Bonneau. Lorsqu'en 1661, il acquit la terre de Pocé, on le disait conseiller du roi, secrétaire de ses finances, demeurant à Paris, rue des Mauvais-Garçons.
Par un arrêt du Parlement du 6 février 1691, les terres de Pocé et de Valmer, faisant partie de sa succession, furent adjugées à Dominique Chaufourneau, trésorier des gardes suisses de roi, qui laissa sa sœur, Geneviève-Renée Chaufourneau, comme légataire universelle. Elle vendit, le 26 mai 1703, à deux trésoriers au bureau des finances de Tours, Louis Pelluy et Gatien Pinon, qui se partagèrent le domaine. Ce fut le second qui eut Valmer dans son lot le 30 mai 1705. Il y serait décédé, à 81 ans, le 5 octobre 1735, la même année que sa femme et tous deux furent inhumés dans la chapelle. Leurs héritiers, dès le 12 décembre 1736, cédèrent le fief à M. Duvelaër, commandant le port de Lorient. Le 5 juillet 1746, Nicolas de Chaban, directeur des Postes et Relais de France, en faisait l'acquisition. Le 19 octobre 1754, il fit à Mme le Duchesse douairière de La Vallière, comme dame de Boissé, le dénombrement des fiefs de Valmer, Vaumorin, et autres lieux...
Nicolas de Chaban, mort en 1765, avait, par testament du 3 juin 1763, laissé l'usufruit de ses biens avec son mobilier à sa sœur, Marie de Chaban, qui avait épousé Jacques Valleteau de Chabrefy, écuyer, contrôleur alternatif des trésoriers payeurs des gages et des conseillers-secrétaires du roi. La nue-propriété était attribuée à son fils aîné, Thomas Valleteau de Chabrefy, et à sa descendance masculine. Il était président-lieutenant général au bailliage de Touraine, quand sa mère, en échange d'une pension, lui céda son usufruit en 1768, et il resta seul propriétaire. Par acte passé devant Me Renard, le 24 août 1775, il donna à bail à Martin Chauvin, pour neuf ans à commencer du jour de Toussaint 1775 et à prendre fin en 1784, pour 15.000 livres annuelles, la seigneurie de Valmer. En raison de ses fonctions et en l'absence de Marc-René de Voyer d'Argenson, grand bailli de Touraine, Thomas Valleteau de Chabrefy présida, le 16 mars 1789, à l'ouverture de l'Assemblée électorale de la noblesse de Touraine. Décédé le 8 mai 1792, sa veuve, Marie Françoise Barré, devait avoir par la suite quelques ennuis. Un instant incarcérée à la maison de l'oratoire par le comité de surveillance de Tours, elle fut bientôt relâchée sous la condition de payer dans les trois jours la taxe de libération en faveur des détenus pauvres. Elle paya pour sa part de l'emprunt forcé de 1793 la somme de 35.415 livres 12 sols.
Ses deux fils, Jérôme et Thomas, possédèrent en indivis, jusqu'en 1810, les terres de La Côte et de Valmer. Celle-ci, le 4 août de cette année, fut attribuée à Thomas. Il fut maire de Chançay du 13 juillet 1815 au 22 septembre 1823 et conseiller de préfecture en 1816. Il mourut à Valmer le 22 janvier 1846 après s'être marié deux fois. De sa première union avec Marguerite-Josèphe Cabaret, il eut au moins un fils, Jérôme-Charles, né à Paris en 1812, qui fut aussi maire de Chançay du 1er janvier 1852 au 12 décembre 1874, jour de son décès au château. Il laissa sa veuve, Marie Amélie de Bonnard, fille de Henri de Bonnard, inspecteur général des mines et membre de l'Institut, et trois enfants: Marie-Louise, épouse de Louis-Marie, baron de Pitteurs; Marie Henriette, femme de Léon Jean Marc Guéhéneuc, comte de Boishue; et Jérôme Charles. Après une période d'indivision, par adjudication au tribunal civil du 17 novembre 1888, la terre de Valmer fut acquise par Paul-Amédée-Prudent Lefèvre et Madeleine Élise Alphée Buffet, son épouse. Celle-ci vivait encore au château quand il brûla en 1948 et mourut le 9 mars 1949. Au partage du 16 août 1949, Valmer fut attribué à M. et Mme de Saint-Venant.

Chançay - Vaumorin

Historique du nom: Vaumorin (1535, Archives 37, C633), Vaumorin (1620, Archives d’Amboise, Notre-Dame en Grève et Saint-Florentin), Vaumorin (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Vauporin (1746, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1764, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1772, Archives 37, E198), Vaumorin (1775, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1789, acte Dubreuil/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Vaumorin (1816, Cadastre C2), Vaumorin (1820, Carte de l'état-major), Vaumorin (1840, acte Charcellay Laplace/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1875, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1886, 1888, Archives 37, 3U3/1297), Vaumorin (1956, Cadastre C2), Manoir de Vaumorin (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château d'Amboise. En 1535, il appartenait à Jean Binet; vers 1565, à André du Morier, en 1609, Louis de la Fond, marié à Madeleine Galland. Vers 1621, cette dernière fonda à Vaumorin une chapelle, qu'elle dota d'une rente de 40 livres tournois, à prendre sur le moulin de Fouleret. De nos jours, cette chapelle a disparu.
Vaumorin passa ensuite à Madeleine du Perray, femme de Barthélemy de Rigné (1636); à la famille Damoy (début du XVIIIe siècle). Le 21 mars 1707, Jean-Baptiste Damoy, conseiller au Grand Conseil, céda Chançay à Louis Alexandre Ouvrard de Martigny qui, le 8 juillet 1711, revendit Vaumorin, pour 25.000 livres et 1.000 livres de pots de vin, à Gatien Pinon, trésorier général au bureau des finances de Tours. Le 2 septembre 1713, Vaumaurin fut acheté, pour 20.000 livres, par Charles Chastellain, secrétaire du roi, puis passa, le 17 novembre 1717, aux mains de Gaspard de Réal. Or, Vaumorin revint aux héritiers de Gatien Pinon car ceux-ci rendirent hommage le 5 janvier 1736.
En 1949, le domaine appartenait à Mme de Sinéty qui le transmit à sa fille en 1953. Cette dernière étant décédée en 1960, ce fut son mari Charles Louis François Gérard de Puget de Cabassole Duréal, marquis de Barbetane, qui vendit Vaumorin, le 19 mars 1965, au ménage Chavigny-Richard. Roland Chavigny l'acheta ensuite à ses parents en 1975.