Historique du nom: Vaumorin (1535, Archives 37, C633), Vaumorin (1620, Archives d’Amboise, Notre-Dame en Grève et Saint-Florentin), Vaumorin (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Vauporin (1746, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1764, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1772, Archives 37, E198), Vaumorin (1775, acte Regnard/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1789, acte Dubreuil/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Vaumorin (1816, Cadastre C2), Vaumorin (1820, Carte de l'état-major), Vaumorin (1840, acte Charcellay Laplace/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1875, acte Tardiveau/Vernou-sur-Brenne), Vaumorin (1886, 1888, Archives 37, 3U3/1297), Vaumorin (1956, Cadastre C2), Manoir de Vaumorin (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château d'Amboise. En 1535, il appartenait à Jean Binet; vers 1565, à André du Morier, en 1609, Louis de la Fond, marié à Madeleine Galland. Vers 1621, cette dernière fonda à Vaumorin une chapelle, qu'elle dota d'une rente de 40 livres tournois, à prendre sur le moulin de Fouleret. De nos jours, cette chapelle a disparu.
Vaumorin passa ensuite à Madeleine du Perray, femme de Barthélemy de Rigné (1636); à la famille Damoy (début du XVIIIe siècle). Le 21 mars 1707, Jean-Baptiste Damoy, conseiller au Grand Conseil, céda Chançay à Louis Alexandre Ouvrard de Martigny qui, le 8 juillet 1711, revendit Vaumorin, pour 25.000 livres et 1.000 livres de pots de vin, à Gatien Pinon, trésorier général au bureau des finances de Tours. Le 2 septembre 1713, Vaumaurin fut acheté, pour 20.000 livres, par Charles Chastellain, secrétaire du roi, puis passa, le 17 novembre 1717, aux mains de Gaspard de Réal. Or, Vaumorin revint aux héritiers de Gatien Pinon car ceux-ci rendirent hommage le 5 janvier 1736.
En 1949, le domaine appartenait à Mme de Sinéty qui le transmit à sa fille en 1953. Cette dernière étant décédée en 1960, ce fut son mari Charles Louis François Gérard de Puget de Cabassole Duréal, marquis de Barbetane, qui vendit Vaumorin, le 19 mars 1965, au ménage Chavigny-Richard. Roland Chavigny l'acheta ensuite à ses parents en 1975.
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