Cette ancienne paroisse dépendait de l'élection de Chinon et du doyenné de Noyers. D'après un titre de 1791, cette paroisse avait à peine une demi-lieue de superficie. Elle a été réunie à la commune de Marigny-Marmande par ordonnance royale du 27 avril 1832. Le droit de présentation au prieuré-cure appartenait au prieur de Notre-Dame de Loudun. Ce prieuré-cure possédait les métairies du Prieuré et de Beauregard, situées dans la paroisse de Ponçay, et celle de Chougne, paroisse de Verneuil-le-Château. Le revenu total de ces trois domaines était de 2.200 livres en 1790. Les jésuites, dès 1650, étaient propriétaires du prieuré. A cette époque, le recteur des jésuites de Poitiers acheta, pour 1.200 livres, la dîme dite de Richemond qui était levée dans cette paroisse.
Dans l'église paroissiale étaient desservies les chapelles de Saint-Roch et de Saint-Jacques dont le revenu était de 250 livres en 1790. Léonard-Louis Renault, secrétaire de l'archevêque de Tours, en était chapelain en 1775; Jacques-Michel Chasles, prêtre du diocèse de Chartres, en 1788; N. Chapt, chanoine de Saint-Gatien, en 1790.
Ponçay fut érigé en terre noble le 16 décembre 1528, en faveur d'Achille de Mondion, écuyer, seigneur de La Seilletière. Cette terre relevait de Marmande. Antoinette Raffin, veuve de Guy de Saint-Gelais de Lusignan, en était propriétaire en 1602.
N. Rouillé était maire de Ponçay en 1791; Louis Delaporte en 1807-1812.
En 1885, dans l'ancien cimetière attenant à l'église, un dépôt de l'âge de bronze comportant sept haches à douilles fut découvert.
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