Esvres - La Baudellière

Historique du nom: La Beaudelière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), La Bodelière (1769, acte Gervaize/Tours), La Baudeliere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Baudellière (1820, Carte de l'état-major), La Baudellière (1823, 1935, Cadastre I2), La Baudellière (2014, Carte IGN).
Ce fief, sans justice, avait un revenu annuel de 4 livres en 1639. Il avait été acquis au Parlement de Paris, le 11 juillet 1713, par Jean Traignot, procureur pour le compte de Jacques Sain de Boislecomte. Claude Sain de Bois-le-Comte, chevalier, seigneur des Arpentis, avocat au Parlement, avait eu de son mariage au moins cinq enfants. Il mourut à Tours le 22 novembre 1792. Deux de ses fils servaient dans les armées de la République, André et Noël, mais ce dernier déserta et fut considéré comme émigré. Leur mère, incarcérée avec sa fille Adélaïde et son gendre Fleury en novembre 1793, remise en liberté le 15 février 1794, fut de nouveau emprisonnée quelque temps en prairial de l'an III. Durant sa détention tous ses biens furent vendus. Un premier tirage au sort, le 29 mars 1795, attribua La Baudellière à la République pour la part du fils émigré. Suite aux démarches de la famille, La Baudellière, qui fut virtuellement la propriété de la Républiqu du 29 mars 1795 au 1er février 1796, fut attribuée à Claude Sain de Boislecomte, l'aîné. Celui-ci la vendit, le 5 septembre 1814, à Jean François Dabin, époux de Louis Hubert, de Sennevières, pour 24.000 francs. Leurs héritiers la gardèrent jusqu'en 1880 où intervint un nouveau partage. Il y eut encore trois mutations avant que la propriété ne soit acquise par la famille qui la possédait en 1975.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire