Esvres - La Roche-Farou

Historique du nom: La Roche Farou (vers 1465, Aveu à la baronnie de L’Île-Bouchard), La Roche Farou (1583), La Roche Farou (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), La Roche Faroux (1656, Archives de Veigné), La Roche Farou ou La Roche d’Esvres (XVIIe siècle, Archives 37, C623), La Roche Farou (XVIIIe siècle, Archives 37, E323), Rochefarou (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Roche (1820, Carte de l'état-major), La Roche (1823, 1935, Cadastre I2), La Roche (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de la châtellenie de L'Île-Bouchard, à foi et hommage lige et, pour une partie, du château de Montbazon. En 1639, il avait un revenu annuel de 50 livres.

Vers 1465, il appartenait à Jehan Percyl (ou Jean Percy), seigneur des Genets et de Loché, époux de Rose de Montfort, seigneur d'Esves dès 1463; en 1550, à Jean Émery, plumassier du roi, marié à Gillette Perré; en 1578, à Jacques Bruneau; en 1587, à Charles Bruneau, vicomte de La Rabastelière, maire de Tours en 1587-1588, marié à Suzanne Tiercelin; en 1625, à René Robin, secrétaire des commandements et finances de la reine Marguerite; en 1676, à Joseph Sain, prêtre; en 1621, à Jacques Sain de Boislecomte qui rendit aveu le 13 janvier; en 1740, à Christophe Sain; en 1754, à Claude Sain de Boislecomte, seigneur des Arpentis, de La Baudellière, de La Tardivière et de La Roche-Farou, avocat au Parlement, qui comparut à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en 1789. Il avait épousé, le 25 février 1754, Françoise Marie Pellegrin de l’Étang qui lui donna plusieurs enfants dont une fille Adelaïde, mariée à Charles Hyacinthe Lecaron de Fleury. Celle-ci reçut La Roche-Farou à la suite du partage fait à la mort de son père, le 22 novembre 1792. Lucien Alexandre Lecaron de Fleury, son fils, qui fut conseiller de préfecture d'Indre-et-Loire de 1839 à 1861, avait reçu La Roche-Farou en dot, par contrat du 25 août 1834, lors de son mariage avec Marie Augustine Chirot de Saint Aignan. Il la céda, le 22 novembre 1835, à Denis Félix de Saint Martin, ancien officier, qui la revendit le 24 juin 1836. En 1876, le domaine fut partagé en plusieurs lots.
Les seigneurs de la Roche-Farou avaient le droit de banc seigneurial dans la chapelle Notre-Dame, dans l'église d'Esvres.

Esvres par Tourainissime