Ce village a porté les noms de: Colungeaiacum (1150, charte d’Engebaud, archevêque de Tours), Colengeium (1200), Colenge (1246), Parochia de Collengeio
(1260, 1277, chartes de l’abbaye de Villeloin), Coulangés (1385,
ordonnances des rois de France), Coulangés (1468), Coulangé (1487),
Coulangé (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Coulangé (1832, 1956,
cadastre).
Cette ancienne paroisse faisait partie
du doyenné de Villeloin et du grand-archidiaconé de Tours. En 1793, elle
dépendait du district de Loches. Par ordonnance royale du 19 août 1831,
elle a été réunie à la commune de Villeloin.
Population: 128 feux en 1764; 783 habitants en 1801; 616 habitants en 1810; 694 habitants en 1821.
Une église, dédiée à saint Sulpice,
existait à Coulangé au milieu du IXe siècle. Un personnage de haute
naissance, nommé Mainard, la légua, par testament, à Audacher, abbé de
Cormery, pour être donnée au monastère de Villeloin. Celui-ci fut
confirmé dans cette possession par une charte d'Engebaud, archevêque de
Tours, en 1150.
L'ancienne église paroissiale,
paraissant dater du XIIe siècle, est aujourd'hui à usage d'habitation.
Avant la Révolution, une chapelle ou stipendie, constituant un bénéfice,
y était desservie. Claude Pillard en était titulaire, en 1734;
Jean-François Cottereau, en 1735. Cette chapelle avait été fondée par
Michel Dupuy, vers 1700.
La cure possédait le métairie de la Boussetterie. Le titre curial était à la présentation de l'abbé de Villeloin.
Curés de Coulangé:
Catherin Febvrier, 1567; Pierre Lasneau, 1605; Pierre Masson, 1620;
René Chabot, 1651; Jean Moreau, 1694; Nicolas-Théodore Pavy, 1704;
Froger, 1714; Pierre Duchesne, 1726; Pierre Boulay, 1755; Jean-Joseph
Perronet, 1777, 1791; Lamy, 1801.
Le fief de Coulangé dépendait de la sergenterie royale de Loches, dont le siège était à Loché.
On voit, par lettres patentes de 1412,
que les habitants de cette paroisse étaient tenus, lorsqu'ils en étaient
requis, de monter la garde dans la forteresse de l'abbaye de Villeloin.
Maires de Coulangé: Le Chalier, 1801, 29 décembre 1807, 14 décembre 1812; Jules Martin, 2 janvier 1826.
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