Courçay - La Grande-Couture

Historique du nom: Cultura (845, Actes de Charles II le Chauve, Cartulaire de Cormery), La Cousture (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Loches), La Grande Couture (XVIIe et XVIIIe siècles, Archives 37, C587, C588, C603, C702, E110, E133), La Grande Couture (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Grande Couture (1820, Carte de l'état-major), La Grande Couture (1827, Cadastre), La Grande Couture (1936, Cadastre), La Grande Couture (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château de Loches. En 1535, il appartenait à Jehan Hubaille qui, le 4 mars, en vendit la douzième partie à Guillaume Habert, marchand-bourgeois à Tours; en 1703, à Louis de Gannes; en 1740, à Philippe-Louis le Hayer qui le vendit, le 12 mars 1748, à Martin-René-Gilles Guimier, lieutenant-général à Loches; en 1770, à Martin-Gilles Guimier, président-lieutenant-général au bailliage et siège royal de Loches; en 1783, à Marie-Anne-Renée Aubry, veuve de François de Mallevaud, qui rendit aveu à Loches le 25 juin; en 1789, à François-Henri de Mallevaud, chevalier, seigneur de Marigny, capitaine au régiment Royal-infanterie, gouverneur du Dorat, commissaire ordonnateur à Tours.
A La Grande-Couture, se trouvait un autre fief, appelé Mairie de La Couture, relevant du château de Loches. A ce fief était attaché le droit de justice sur les Grande et Petite Couture. En 1383, Jean de Feux le donna, par testament, au Chapitre de l'église de Tours pour la fondation de la chapelle Notre-Dame-de-l'Aumône. Un peu plus tard, il fut acheté par la collégiale Saint-Martin qui l'avait déjà possédé au XIIe siècle.

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