Historique du nom: La Roche Allart (1593, Archives de Benais), La Roche Allard (Archives de Restigné), La Roche Allart (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Langeais), La Roche Allard (1641, acte Pecault/Langeais), La Roche Allard (1661, acte Le Lièvre/Saumur), La Roche Allard (1670, acte Nau/Langeais), La Roche Allard (1698, 1730, actes Bruslon/Langeais), La Roche Aslard (1763, acte Fortin/Langeais), La Roche Allard (1766, Archives 37, 2C, Luynes, Juge de Luynes, contrôle des actes), La Roche Aslard (1772, acte Perier/Cinq-Mars-la-Pile), La Roche Aslard (1778, acte Fortin/Langeais), Roche Allard (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Roche Allard (1820, Carte de l'état-major), La Roche Allard (1829, Cadastre), La Roche Allard (1855, acte Biermant/Langeais), La Roche Allard (1901, acte Colin/Langeais), La Roche Allard (1974, Cadastre), La Roche Allard (2014, Carte IGN).
A la fin du XVIIe siècle, ce fief, sans justice, relevait de la châtellenie de Langeais, à foi et hommage simple, et 4 sols de service annuel et 4 sols de loyaux aides. En 1566, il appartenait à Mathurin de la Gaubertière, marié à Jeanne Despaigne; en 1571, à Marie Touchet; en 1588, Abel de Brissay, écuyer.
En 1766, La Roche-Allard était aux mains de Jean-François Nouchet, conseiller du roi et receveur au grenier à sel de Langeais, qui rendit hommage, pour ce fief, au duc de Luynes, le 5 août 1766. Le 19 avril 1773, sa veuve et ses trois enfants, dont un fils prénommé comme lui et héritier de sa charge, vendirent le fief à Jean François, bourgeois de Richelieu.
Jean François mourut en janvier 1816. Sa fille Anne-Cécile, épouse de Pierre Derré, cavalier des douanes, vendit La Roche-Allard, le 5 juin 1816, à M. Devauze qui décéda le 14 novembre 1825, laissant sa femme légataire universelle. Les biens de cette dernière furent vendus par ses héritiers, le 16 février 1855. L'Acquéreur, Victor-Félix Budan de Russé. Ce sont ses petits-enfants qui se séparèrent de La Roche-Allard, le 9 août 1898, au profit de Marie-Ernest-Paul Boniface, comte de Castellane.
Ce dernier avait épousé, le 4 avril 1895, la plus riche héritière des États-Unis, Anna Gould. Le père de celle-ci, Jay Gould, fils de pauvres fermiers de l’État de New-York, parti de chez lui à douze ans avec 12 shillings en poche, était à 30 ans multimillionnaire en dollars. Cette union fut le mariage du siècle.
Le 15 avril 1956, la société à responsabilité limitée La Famille céda La Roche-Allard à Léon Appolinaire qui la revendit le 13 novembre 1978.
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