Historique du nom: Valeria
(XIIe siècle), La Vallière (1536, Archives 37, C634), La Vallière (1639, Rôle des fiefs de
Touraine, rôle d’Amboise), La Valière (1653, Archives d’Amboise, Notre-Dame en Grève et Saint-Florentin), La Vallière (1674, Archives d’Amboise, Saint-Florentin), La Vallière (1714, acte Buchet/Limeray), La Vallière (1755, acte Buchet/Limeray), La
Vallière (1809, Cadastre de Négron), La Valliere (1820, Carte de l'état-major), La Valliere (1934, Cadastre de Négron), Château de la Vallière (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de la châtellenie de Chenonceau, à
foi et hommage simple. En 1639, il avait un revenu annuel de 20 livres. Au XIIe siècle, une dame nommée Aremburge donna à
l'abbaye de Saint-Julien une rente de 10 sols sur sa maison de Négron
et sur ses propriétés situées à La Vallière (ad Valerias). En
1567, le fief appartenait à Jehan Étienne, tailleur et valet de chambre
du roi. Le 9 août 1595, Jehan de la Pierre et Esther Briant vendirent La Vallière à Claude de Plaix, seigneur de Rosnay, et Marie Forget, sa femme.
Le 26 juin 1617, Paul Scarron, conseiller du roi en sa cour du Parlement de Paris, épousa, en secondes noces, Françoise de Plaix. D'une première union, il avait eu deux enfants dont Paul, le poète, qui hérita de La Vallière à la mort de son père en 1643. Après s'être marié à Françoise d'Aubigné, de 25 ans sa cadette (la future Madame de Maintenon), il se retira, avec son épouse, à La Vallière. Après son décès en 1660, c'est son demi-frère, fils de Françoise de Plaix, Nicolas Scarron qui hérita de La Vallière. Il la vendit, pour 5000 écus, à N.
Nublé, avocat. Mais, dans la même année, sa fille Marie-Claude Scarron, femme
d'Antoine Bergeron de la Goupillère, reprit ce domaine par retrait
lignager. Le 16 mai 1719, leur fille Marie s'unit à Charles-Paul-Jacques-Joseph de Bridieu auquel elle donna huit enfants. Le second d'entre eux, Marie-Marguerite-Louise, épouse de Jacques Chauvelin de Beauregard, recueillit La Vallière dans la succession de ses parents. Leur fils, Marie-Jacques, comparut à l'assemblé électorale de la noblesse de Touraine, en 1789, mais émigra par la suite. Ses biens furent vendus nationalement, sauf deux terres qui, le 26 mai 1801, furent attribuées à ses tantes, Florence et Geneviève de Bridieu. Au partage du 16 février 1802, La Vallière échut à Geneviève qui la légua à son neveu Louis-Geneviève, né le 22 mars 1773.
Maire de Négron à partir de 1812, il mourut le 20 février 1820 à La Vallière. Célibataire, il laissait pour légataire universel, aux termes de son testament du 17 février 1820, son filleul Louis-Amédée, fils de M. de Bridieu dit de Saint-Germain, alors âgé de 14 ans. Le 2 juillet 1841, il épousa Marie-Amélie de Reviers de Mauny et mourut le 1er juillet 1884.
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