Historique du nom: Nueil ou Neuil (1622, Archives 37, E146), Nueil (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Nué (1639, Archives d’Anché), Nuey (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Nueil (1820, Carte de l'état-major), Nueil (1832, Cadastre), Nueil (1851, acte Fermé/Chinon), Nueil (1969, Cadastre), Nueil (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de Cravant. En 1622, il appartenait à Marie de Mauléon, veuve de Christophe Chevalier. En 1639, Joachim Chardon était qualifié de sieur de Nueil.
Dans la seconde partie du XVIIIe siècle, Nueil appartint à la famille Le Breton. De son mariage avec une demoiselle de Bourassé, Jacques Le Breton, seigneur de Nueil, de Noiré, de La Chevrière et de Vonnes, eut une fille, Louise-Catherine-Cécile. Celle-ci se maria, le 6 février 1782, avec Daniel-Abel de Pierres, seigneur de Narçay, capitaine au régiment de Champagne.
En 1805, Gabriel-Théodore de Pierres, fils de Daniel de Pierres, s'unit à Eugénie de Pierres de Fougeray. Nueil avec sa métairie et Narçay avec la sienne furent alors incorporés au domaine de Brétignolles.
Le 13 septembre 1838, au règlement de la succession de Gabriel-Théodore de Pierres, décédé au château des Brétignolles le 27 novembre précédent, Nueil échut aux deux enfants de sa fille Eugénie: Louis-Pierre de la Sayette et Agathe-Élodie, femme de Xavier Quatre-Barbes. Celle-ci en resta seule propriétaire en 1850 et le vendit le 21 avril 1851. Une nouvelle mutation eut lieu le 20 avril 1934.
Une magnanerie s'établit à Nueil à la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe siècle. Son activité cessa vers 1900.
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