Pont-de-Ruan - Vonnes

Historique du nom: Villa Votno (893, Recueil des actes d’Eudes, roi de France), Votnum (900), Vozna (1108, Charte du prieuré de Relay), Rocha de Vones (début XIIIe siècle, Cartulaire de l’archevêché de Tours, Livre de Eschequeste), La Roche de Vones (1348-1398, Cartulaire de l’archevêché de Tours, Charte 180), Vonnes (1455, Archives 37, H816), Vosnes (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Vonnes (1685, 1700, Archives de Saché), Vonne (1703, 1721, Archives de Thilouze), Vonnes (1725, Archives de Thilouze), Vonnes (1732, acte Champeaux/Athée-sur-Cher), Vonnes (1767, acte Lefebvre/Artannes-sur-Indre), Vonnes (XVIIIe siècle, Archives 37, E883), Vonne (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Vonne (1819, Cadastre), Vonne (1820, Carte de l'état-major), Vonne (1856, acte Robin/Tours), Vonne (1933, Cadastre), Manoir de Vonnes (2014, Carte IGN).
En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 130 livres 10 sols. En 1108, il appartenait à Guntel de Vonnes qui comparut comme témoin dans une charte de Hugues de Sainte-Maure, concernant le fief de Relay; vers 1250, à Hugues de Rillé; en 1348-1398, à Hue de Rillé; en 1455, à Jean le Berruyer; en 1482, à Collinet le Berruyer; en 1501, à Ambroise le Berruyer; en 1537, à François le Berruyer; en 1592, à Anne de Chergé, veuve de Charles d'Espinay; en 1612, à Horace Des Jardins.
Contrôleur général des guerres, puis greffier au bureau général des Finances de France, Horace Des Jardins fut échevin de Tours en 1589 et maire de cette maire de cette ville de 1693 à 1604.Au moment de l'enquête sur la recherche de la noblesse en 1666, Jacques Des Jardins, sieur de Vonnes et y demeurant comparut le 18 décembre 1667 et maintint sa qualité d'écuyer et justifia sa noblesse à partir de son aïeul Horace Des Jardins l'un des échevins anoblis par Henri III en 1589. En 1682, le domaine appartenait à Hippolyte Des Jardins. Ce fut Renée Des Jardins, veuve de Joseph le Marchant, écuyer, seigneur de L'Ardillère, puis de Louis de Bardoul de Milliac, épousé le 16 février 1702, qui, avec sa fille, vendit Vonnes le 3 octobre 1732.
Ce fut ainsi que Vonnes devint la propriété des deux filles de Charles-Gabriel de Chérité, seigneur de La Verderie et de La Chevrière, Marie-Élisabeth et Françoise Henriette. Ma première mourut bientôt et sa part fut recueillie par son frère Jean-Charles de Chérité, chanoine d'Angers, seigneur de la Haute et Basse Chevrière. Avec sa sœur, il céda, mais en conserva la jouissance, les seigneuries de La Chevrière et de Vonnes, le 26 novembre 1767, à Pierre-François-Jacques le Breton de Nueil.
Dans son roman Le Lys dans la vallée, Balzac le désigna sous le nom de Clochegourde.

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