Historique du nom: La Boyarderie (1673, Archives 37, H, Abbaye Saint-Julien de Tours), La Bouillardrye (1706, acte Roussereau/Fondettes), La Boyanderie (1744, acte Leger/Luynes), La Bayardière (1755, Archives 37, E, Seigneurie de Nouys), La Bouillarderie (1757, acte Leferme/Luynes), La Baillarderie (1759, acte Leferme/Luynes), La Baillardière (1779, acte Leferme/Luynes), La Grande Bailladière (1781, acte Petit/Tours), La Bouillarderie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Baillardière (1791, acte Leferme/Luynes), La Baillardière (1820, Carte de l'état-major), La Baillardiere (1821, Cadastre), La Baillardière (1953, Cadastre), La Baillardière (2014, Carte IGN).
Ce domaine relevait du fief de Sainte-Maure, à 4 livres 3 sols pour tout devoir. En 1644, il appartenait à César de Grandnom; en 1755, à François Douault, bourgeois de Tours; en 1765, à François-Louis Delavau. Le petit-fils de ce dernier, François-Désiré Delavau, négociant à Bordeaux, vendit le domaine, le 9 octobre 1801, à Louis Gallois qui le céda, le 15 février 1812, à Charles Boisard, colonel de gendarmerie en retraite. Le 10 mars 1824, il le vendit à Noël-André Bidault, notaire à Tours où il mourut le 27 janvier 1833. Le 21 décembre 1833, son fils, Noël-François, hérita de La Baillardière. Mais après son décès, le 18 décembre 1870, et celui de sa mère, le 9 février 1871, sa sœur resta seule propriétaire.
Cette dernière, Louise-Pauline Bidault, s'était mariée avec le fils aîné du général Liébert, baron de Nitray, Pierre-Charles-Marie. Veuve le 8 décembre 1870, elle fit donation à ses enfants le 10 juin 1871: Charles Liébert, baron de Nitray, et Anne-Marie épouse d'Arthur-Marie-Pierre, baron de Quinemont, résidant au château de Paviers. Tous les deux vendirent une partie de La Baillardière, le 28 avril 1872, à Louis Rochereau et Jeanne Messant.
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