Historique du nom: Carcou (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), Carcoul (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Caucoult (1820, Carte de l'état-major), Carcoult (1827, Cadastre), Carcoult (1853, acte Belle/Tours), Carcoult (1953, Cadastre), Carcoult (2014, Carte IGN).
En 1639, ce fief avait un revenu annuel de 50 livres. En 1551, il appartenait à Robert du Lion, écuyer. A partir du milieu du XVIIe siècle, ce fief appartint à une famille Mutin qui en garda la propriété jusqu'à la Révolution. En 1645, Fleury-Françoise Mutin, veuve du sieur Couperie, en était propriétaire. Ponce Mutin, seigneur de Carcoul, écuyer, fourrier du roi, apparaîtra en 1697 sur le registre paroissial de Neuillé où il maria ses deux filles: Françoise, le 19 février 1703, et Charlotte, le 3 mars 1710. Le 8 mars 1725, on baptisa Ponce, né la veille, fils de Ponce Mutin et de Marie-Anne Le Boucher. Héritier de la charge de son père, il reconnaissait devoir, le 27 septembre 1753, la rente de 13 livres. Le 13 septembre 1783, il renouvelait cette reconnaissance devant notaire. En janvier 1799, Jean-Pierre Lenoutre, ancien notaire, possédait Carcoult.
Sa fille unique, Marie-Sylvine Lenoutre, devait revendre la nue-propriété des immeubles qu'elle possédait, dont Carcoult, le 19 juillet 1853, à Joseph-Octave Chicoyneau de Lavalette, percepteur, demeurant au château de La Borde et Hectorine Le Breton du Plessis. La jouissance ne devant intervenir qu'après le décès de la venderesse, Hectorine le Breton du Plessis n'en profita jamais car au règlement de sa succession, le 10 février 1867, Marie-Sylvine Lenoutre était encore vivante.
La famille de Lavalette allait garder la possession de Carcoult jusqu'en 1959, où leur arrière-petit-fils de l'acquéreur, Maurice-Marie-Raoul Chicoyneau de Lavalette, céda le domaine.
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