Historique du nom: Fief Béon (1541, Moréri, Dictionnaire Historique), Le Buon (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Bion (1819, Cadastre), Le Bion (1936, Cadastre), Le Bion (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait du Petit-Chassay, à foi et hommage simple. En 1494, il appartenait à Guillaume de Prunelé; en 1541, à Jacques de Prunelé, abbé de Bourg-Dieu; en 1560, à Mathurin Javelle. Le 4 avril 1646, François du Noyer le vendit à Daniel Boileau, chevalier, et à Claude Scarron, sa femme. Celle-ci, par acte du 8 octobre 1668, le légua à sa nièce, Élisabeth Robin, veuve de Hercule de Meules, écuyer. Après la mort de cette dernière, en 1680, Le Bion passa, par héritage, à Marie-Claude Scarron, femme d'Antoine Bergeron de la Goupillère, chevalier de l'ordre de Saint-Lazare, ancien intendant des armées du roi. En 1717, Antoine Bergeron rendit hommage pour ce fief à Claude de Reméon, écuyer, seigneur de Torigny et de Fougerolles, conseiller au Présidial de Blois, et à François Maréchau, seigneur de Corbeil, copropriétaires du Petit-Chassay. En l'an II, Le Bion fut vendu comme bien national, sur Marie-Jacques de Chauvelin, émigré.
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