Le Plessis ou Le Plessis-Barbe a porté les noms de Plessiacum et de Plesseium
(XIIIe siècle). C'était une châtellenie relevant de la baronnie de
Saint-Mars (Cinq-Mars-la-Pile). En 1755, elle fut réunie à celle de Thoriau,
d'Armilly et de La Roche, et érigée en comté en faveur de Michel Roland
des Escotais de Chantilly, époux de Geneviève Pineau de Viennay.
Le Plessis-Barbe a appartenu à:
- Barthélemy du Plessis, chevalier (vers 1200)
- Barthélemy de Bueil (en 1251)
- Jean de Bueil (en 1321)
- un autre Jean de Bueil (en 1345)
- Jean du Plessis (en 1363)
- Guyonne de Villeblanche (en 1389)
- Pierre de Villeblanche (en 1403)
- Renault de Villeblanche (en 1474) qui abandonna au Chapitre de Bueil une rente de 35 sols et de 6 setiers de froment
- Antoine de Villeblanche (en 1512)
- Astremoine du Bois (en 1557)
- Antoine du Bois (en 1598)
- Jean Olivier, seigneur de Leuville (en 1604)
- Jean du Bois (en 1649)
- Françoise Olivier, veuve de Pierre du Bois (en 1659)
- Angélique-Isidore du Bois, veuve de Claude Cottereau, chevalier, seigneur de La Bedouère (en 1692). Elle épousa, le 2 mai 1693, dans la chapelle de La Fontaine-Rouziers, César de Coutances, fils de Hardouin de Coutances et de Henriette Daen
- Antoine-Pierre de Bueil, lieutenant général des armées du roi, marié à Jeanne-Madeleine de Cotignon (en 1716). Par acte du 2 novembre 1745, il vendit Le Plessis-Barbe à Michel-Roland des Escotais.
La chapelle qui dépendait du logis seigneurial a été démolie en 1846.
Parmi les droits qui appartenaient au
seigneur du Plessis-Barbe, il y avait celui-ci: les jeunes filles du
pays, lorsqu'il se présentait pour la première fois à son château,
étaient tenues de lui offrir, dans une cage, un roitelet, appelé dans le
pays Berrichon. Après avoir fait ce présent, elles devaient sauter
par-dessus un fossé.
De 1881 à 1919, le château du Plessis appartint à Jeanne et Paul Piégu. Ce dernier fut co-directeur, de 1879 à 1888, du journal Le Petit Parisien (qui deviendra l’actuel Parisien).
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