Ce domaine a porté les noms de: Sonnaio
(1372, cartulaire de l’archevêché de Tours), Sonnay (1591, acte),
Sonnay (1639, rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Sonnay (1654,
1659, 1770), Saunay (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Sonnay (1832, 1969, cadastre).
Ce fief relevait de La
Roche-Clermault, à foi et hommage lige, et un roussin de service. En 1268,
il appartenait à Pierre de Sonnai, chevalier; en 1440, à Geoffroy
Taveau, baron de Mortemer, qui le vendit, en 1441, à Guillaume de
Ballan; en 1450, à Jean de Xaincoins, sur lequel il fut confisqué, puis
donné à Madeleine, fille de Guillaume Gouffier, seigneur de Boissy,
gouverneur de Touraine, mariée le 16 mai 1481, à René Le Roy, seigneur
de Chavigny et de la Baussonnière. Guillaume Gouffier, seigneur de
Sonnay, mourut le 23 mai 1495.
En 1629, ce fief était passé aux mains
de René de la Barre, qui eut pour successeurs Hercule de la Barre (1654)
et Claude de la Barre (1680).
Le 12 novembre 1770, Sonnay fut adjugé à
Antoine Bourlard, négociant à Montreuil-Bellay, qui, le 25 octobre
1771, fit une déclaration de contrat au nom de Jacques-Alexandre Becquet
du Vivier, écuyer, lieutenant des maréchaux de France à Montpellier,
conseiller-rapporteur du point d'honneur aux bailliage, ville et ressort
de Chinon (1780), marié en 1775, à Jeanne-Baptiste-Françoise-Cécile de
Galichon de Courchamps.
Jacques-Alexandre de Becquet de Sonnay, comparut, en 1789, à l'assemblée de la noblesse de l'Anjou et pays Saumurois.
Le 3 septembre 1446, une chapelle fut
fondée à Sonnay, sous le vocable de sainte Catherine, par Jean Bernard,
archevêque de Tours.
En 1871, Fernand de Saint-Exupéry s'installe dans ce domaine avec sa famille qui y séjourne une quarantaine d'années.
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