Historique du nom: La Goujonnière (1765, Archives 37, C3), La Goujonniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Goujonnière (1820, Carte de Cassini), La Goujonnière (1837, 1959, Cadastre), La Goujonnière (2014, Carte IGN).
En 1550, ce domaine appartenait à Michel de
Chavigny, écuyer, archer de la garde du roi qui, de son mariage avec
Perrine de Champeaux, eut une fille, Florence, mariée, le 22 janvier 1550, à René de Hellaut,
écuyer, seigneur de Vallières en Anjou et de La Fosse, archer des gardes du corps du roi.
Lors de la grande enquête sur la recherche de la noblesse, François de Chavigny, seigneur de La Goujonnière, comparut le 20 septembre 1667. Il maintint sa qualité d'écuyer. Originaire de Touraine, il justifia de sa noblesse depuis 1501 en la personne de son bisaïeul.
En 1731, Joseph de Chavigny, chevalier, était seigneur de La Goujonnière. Il l'était encore en 1745, mais en 1772, la terre appartenait à Mlle de Romans.
A cette époque, La Goujonnière était passée, sans doute par alliance, à cette famille de Romans qui en avait encore possession au début du XIXe siècle. Les 29 juillet et 4 août 1832, Jeanne-Amélie de Romans, veuve de Joseph-Charles de Mazé, avec son fils, vendit La Goujonnière, La Truffière et Le Petit-Lésigny à M. Pillerault et Louis Nau de Saumur qui partagèrent entre eux. La Goujonnière fut attribuée à M. Pillerault.
Ce dernier fit donation à ses deux petits enfants, Gustave et Arthur Le Brecq, et sa sœur. Le premier en resta seul propriétaire en 1860. Il fut maire de Couziers en 1869 et réélu le 21 janvier 1878. Il décéda le 26 août 1887 ayant eu deux fils qui se partagèrent sa succession le 16 mars 1905 après le décès de leur mère survenu à Saumur le 17 septembre 1895. Le second lot constitué par La Goujonnière échut à Henri-Alphonse-Joseph, célibataire. Licencié en droit, celui-ci fut tué le 27 mai 1918 au Chemin des Dames. La Goujonnière revint à son frère René-Auguste-Louis-Paul Le Brecq, député du Loiret, qui, le 24 juillet 1919, en fin don à l'Association des Veuves Militaires. Celle-ci fut dissoute le 24 mai 1934 et l'un des liquidateurs, Mme la Princesse Marguerite de Murat, vendit La Goujonnière au fermier qui l'exploitait Georges Guérin et Rachel Gaultier, sa femme. La superficie était alors de 118 hectares, dont 40 furent expropriés pour l'extension d'un camp militaire.
Georges Guérin fut maire de sa commune pendant quarante ans et lorsqu'il abandonna ses fonctions en 1976, il resta conseiller municipal jusqu'à sa mort. Il fut inhumé à Couziers le 2 novembre 1980, laissant La Goujonnière à ses enfants.
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