Esvres - Vaugrignon

Historique du nom: Vaulgrignon (1557, Archives de Thilouze), Vaugrignon (1583, Dom Housseau), Vaugrignon (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), Vaugrignon (1642, acte Le Roy/langeais), Vaugrignon (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Vaugrignon (1798, Archives 37, 1Q465/313, Biens nationaux), Vaugrignon (1820, Carte de l'état-major), Vaugrignon (1823, Cadastre), Vaugrignon ( 1831, acte Chardin/Paris), Vaugrignon (1935, Cadastre), Château Vaugrignon (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château de Montbazon et, pour partie, du fief de La Chesnaye, paroisse d'Athée. En 1639, il avait un revenu annuel de 79 livres.
En septembre 1557, Renée Jaubard (?) était qualifiée de dame de Vaulgrignon. Vers 1676, il appartenait à Pierre Tournier, trésorier de France à Tours; vers 1770, à Pierre-François-Marie, comte de Javerlhac, maréchal de camp, qui rendit hommage le 21 février. A la Révolution, ses deux fils furent inscrits sur la liste des émigrés et un partage de leurs biens intervint entre leur père et la République le 14 mars 1798. Vaugrignon échut à la nation et fut vendu comme bien national, le 6 floréal an VI (25 avril 1798), à Louise-Victorine et Eugénie Javerlhac. La première en resta seule propriétaire après la mort de sa sœur.
Le 27 octobre 1802, Louise-Victorine vendit Vaugrignon à François Bullot dont les biens devaient être saisis et vendus au tribunal de Tours, le 29 juillet 1812, aux époux Lestage. Ceux-ci revendirent, le 19 mai 1814, à Claude Dubois de Villiers, juge à Paris. Le 9 février 1831, ce dernier, alors ancien receveur particulier des finances à Chinon, céda Vaugrignon à Antoine, baron de Revel, maréchal de camps, et Pauline-Eugénie-Félicité Gobert de Neufmoulin, veuve d'Honoré, comte de Ganteaume, en son vivant amiral et pair de France. Il était précisé qu'au décès du premier d'entre eux, la totalité du domaine appartiendrait au survivant sans qu'il fut tenu de rien payer aux héritiers. Le baron de Revel devait décéder à Vaugrignon, le 26 mai 1842, et bien qu'il eut laissé une fille, Mme de Ganteaume resta seule propriétaire du château où elle mourut le 4 novembre 1870. Ses neveux qui en héritèrent le vendirent, le 2 août 1871, à M. et Mme Plailly. Ceux-ci s'en séparèrent le 11 juillet 1884 au profit de Georges-Émile Chambert, ancien officier d'artillerie, et Marie-Louise-Anne Thiou.


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