Ce lieu a porté les noms de: Anzaicum, Anziacum (1116, Cartulaire de l'abbaye de Noyers), Anzai (1142, Cartulaire de Noyers), Anzay (1558, Archives 37), Anzay (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Anzay (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Anzay ( 1827, 1963, Cadastre).
Ce fief relevait du
château de Sainte-Maure à foi et hommage-lige et 40 jours de
garde. Vers 1190, Hugues, seigneur de Sainte-Maure, donna à l'abbaye de
Noyers la dîme d'Anzay qui avait appartenu jusque-là à l'église de
Sainte-Maure. Il y eut, au sujet de cette donation, des contestations de
la part des héritiers d'un nommé Gausbert Etodis. Ceux-ci finirent par
s'emparer de la dîme et pour dédommager l'abbaye de Noyers, ainsi
dépouillée, Hugues de Sainte-Maure lui donna le moulin de Bonnevoie. En
1407, le fief d'Anzay appartenait à Guichard du Retail, écuyer; en 1546,
à René d'Aubigné, écuyer; ensuite à la famille Cantineau de Comacre. En
1630, Pierre et Louis Estevou en étaient propriétaires. Par acte du 3
septembre 1642, Louis Estevou vendit le fief à René de Voyer d'Argenson,
chevalier, conseiller au parlement de Rouen.
Les fiefs du Petit-Bois et du Pré relevaient d'Anzay.
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