Historique du nom: Bonrepos, Les Vallées, La Vallée (XVIIe siècle, Archives 37, H877), Bon Repos (1742, Archives 37, H877), Bonrepos (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Bas Bon Repos (1794, acte Andru/Ballan), Bon Repos (1794, acte Lefebvre/Tours), Bon Repos (1820, Carte de l'état-major), Bonrepos (1824, (acte Bidault/Tours), Bon Repos (1825, Cadastre), Bon Repos (1935, Cadastre), Bon Repos (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de la Commanderie de Ballan. En 1581, il appartenait à à Gabriel Davenel; en 1588, à Mathurin Davenel, conseiller et secrétaire du roi, maire de Tours en 1578-1580; vers 1590, à Julien Chalopin, maire de Tours en 1586-1587; en 1630-1666, à Nicolas Chalopin; en 1700-1742, à Pierre Chalopin.
A la suite du décès, le 15 juin 1747, de François Chalopin de Bonrepos, chanoine de Saint-Martin, le domaine fut vendu par décret du bailliage de Tours et adjugée, le 11 juillet 1750, à Maître Tournier, notaire à Tours. Les créanciers de ce dernier, après sa mort, demandèrent la vente de la propriété, qui fut acquise, le 29 août 1766, par Philippe-Édouard-Mathieu Rouiller, inspecteur de police à Paris. Un retrait lignager, le 17 décembre 1767, en redonna la possession à la veuve Tournier. Celle-ci céda Bon-Repos, le 2 décembre 1791, à Thomas Pelucheneau, quartier-maître et trésorier du régiment Anjou Infanterie.
Par la suite, Bon-Repos changea de mains à plusieurs reprises: le 1er février 1798, les 9 juillet et 11 décembre 1809, le 11 août 1818, le 11 mai 1824 où il fut acquis par Gabriel-Louis, vicomte de Marconnay, ancien capitaine. Il le revendit, le 11 mai 1828, à Marie-Adélaïde Leclerc, épouse séparée de biens de Sébastien-Jacques Canehan, ancien receveur d'enregistrement. Devenue veuve, elle procéda, en 1844, à un démembrement total de l'immeuble, le divisant en plusieurs lots, chacun ayant une partie de la terrasse, des jardins, le puits restant commun à tous.
Le bâtiment le mieux conservé fut acheté, le 9 avril 1844, par Jean Mercier qui décéda célibataire le 10 novembre 1855, laissant sa part à ses cinq frères et sœurs. Ceux-ci la cédèrent, le 20 janvier 1856, au ménage Gibert-Leguay.
Il y avait une chapelle à Bon-Repos, comme le constate une déclaration féodale faite par Pierre Chalopin à la commanderie de Ballan, le 12 avril 1742. A partir de cette époque, elle n'est plus mentionnée dans aucun titre. Probablement, elle n'existait plus à la fin du XVIIIe siècle.
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