Historique du nom: Manerio de Moncigou (1288, Cartulaire de l’archevêque
de Tours, Charte de Bouchard, archevêque de Tours), Moncigou (XIVe siècle, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 126), Monsigou (1462, Archives 37, Aveu), Montsigou (1619, Décret du Palais, parlement de Paris), Montsigou (1659, Archives 37), Montsigout (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Mont Sigout (1820, Carte de l'état-major), Mont-Sigout (1837, 1938, Cadastre), Mont Sigout (2016, Carte IGN).
Ce fief relevait du château d'Ussé, à foi et hommage simple, selon un aveu du 16 janvier 1462. Tous les ans, le jour de Pentecôte, le seigneur de Mont-Sigout était tenu de présenter un chapeau de roses au seigneur d'Usée. Le jour de Pâques, il devait donner à l'archevêque de Tours 12 livres de cire.
En 1250, ce fief appartenait à Godefroy, dit Egret; en 1288, à Guillaume Olivier; vers 1300, à Guillaune Ribot, de Chinon; en 1463, à N. de Montejean; en 1556, à René d'Espinay qui le vendit, le 16 mai 1557, à Suzanne de Bourbon, femme de Claude de Rieux; en 1584, à Charles de Lorraine, prince d'Anet et duc d'Aumale; en 1618, à Anne de Lorraine, femme de Henri de Savoie, sur laquelle Mont-Sigout fut saisi. Par décret du 8 juillet 1619, ce domaine fut adjugé à Pierre Racine, marchand-bourgeois de Paris. Par acte du 10 octobre 1659, Christophe-Louis Fournier de Blamécourt vendit Mont-Sigout à Thomas Bernin de Valentinay. En 1692, ce fief fut compris dans le marquisat d'Ussé. Louis-Sébastien Bernin, marquis d'Ussé, rendit aveu le 18 avril 1748.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire