Historique du nom: Hermantiacum (1182, Cartulaire de Cormery, chartes 137-138), Ermantayo (1289, Dom Housseau), Hermençay (après 1370, Cartulaire de l’archevêché
de Tours, charte 202), Armancé (1542, Dom Housseau), Armençay (1558, Archives 37, C654, E223), Armançay (XVIe et XVIIe siècles, Archives 37, E94,
127, 128, 129, 130, 178), Armansay (1639,
Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Loches), Armançay (1770, Cartulaire
de l’archevêché de Tours, Aveu de Marie-Anne Gaullepied), Armençay (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Armançay (1794, Archives 37, Biens nationaux), Armançay (1820, Carte de l'état-major), Armançay (1832, Cadastre), Armançay (1935, Cadastre), Armançay (2013, Carte IGN).
Au XIIIe siècle, cette châtellenie relevait de l'abbaye de Marmoutier et, au XIVe siècle, de l'archevêché de Tours. Par la suite, elle releva de la baronnie de Sennevières. En 1182, la dîme du domaine appartenait aux abbayes de Cormery et de Marmoutier. En 1289, Hardouin de Maillé et Jeanne, sa femme, seigneurs d'Armançay, sollicitèrent de l'abbé de Marmouitier l'autorisation de placer un autel en bois dans leur château. L'autorisation leur fut accordée, mais ils durent s'engager à ne point construire de chapelle et à enlever l'autel du manoir à la première réquisition qui pourrait leur être faite par l'abbé.
Hardouin de Maillé est le premier seigneur connu d'Armançay. Il eut pour successeurs: Olivier d'Armançay, 1331; Jean de Maillé, mort en 1391; Geoffroy de la Haye, chevalier, 1408; Guy de Beaumont, chevalier, seigneur de Bressuire, 1424; Guy de Chourses, chevalier, seigneur d'Armançay par suite de son mariage avec Marie de Beaumont, fille du précédent, 1439; Nicolas de Couesmes, écuyer, 1489; Georges de Vercle, écuyer, achète Armançay à Nicolas de Couesmes, le 30 août 1526; Jean de Cremer, écuyer, 1542; Odo de Bretagne, comte de Vertus, seigneur d'Avaugour. Par acte du 22 juin 1548, il vend le fief, à réméré, à Jehan Coustelly, contrôleur des guerres. Quelques années après, il le reprend et, le 6 août 1566, il le cède au suivant; Hélie Déodeau, écuyer, seigneur de Paradis, 1566-1577; Antoine de la Bretonnière, écuyer, seigneur de Cangé, achète Armançay au précédent, le 15 août 1577; Jehan de la Bretonnière, le 3 février 1618, vend le tiers du fief à Claude Luthier, lieutenant-général au siège royal de Loches, qui vivait encore en 1630; Claude Luthier, 1666; Adrien Luthier, écuyer, 1680; Claude Sauvage, veuve d'Adrien Luthier, dame d'Armançay, 1689; François Luthier, écuyer, Grégoire Boillac de la Doratière, Marie Luthier et Michel Luthier de Montouvrain, co-seigneurs de la plus grande partie de la châtellenie, la vendent à Louis Barberin, marquis de Reignac, en 1710; Anne-Claude-Césaire Luthier, seigneur d'Armançay, en partie, 1715; Louis Barberin, marquis de Reignac et de Vartigny, seigneur de Chanceaux, L’Épinay, Fontenay, etc..., maréchal de camp, lieutenant du roi dans la haute Touraine, mort le 26 juin 1719. Il fut enterré dans la chapelle de Reignac; Charles-Yves Thibault, comte de la Rivière, lieutenant-général des armées du roi, et Charles-François de Campet, comte de Saujon, brigadier de cavalerie, co-seigneurs d'Armançay, par suite de leur mariage avec les filles du marquis de Reignac. Le premier avait épousé Julie-Céleste Barberin de Reignac; le second Marie-Louise Barberin de Reignac. Celle-ci, devenue veuve, se remaria avec Joseph-Auguste, comte de Laval-Montmorency. En 1753, elle vendit, à son beau-frère, Charles-Yves Thibault, ce qui lui appartenait dans les domaines d'Armançay et de Reignac. Celui-ci rendit aveu, pour la terre d'Armançay, le 11 octobre 1761; Paul-Yves-Roch-Gilbert du Mottier, marquis de la Fayette, et Jacques-Henri-Hugues de Lusignan, seigneurs pat indivis d'Armançay, 1789.
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