Historique du nom: Cheürère (XIIIe siècle, Archives 37, G84), Cherriers ou Fief Ganoche (1342), Fief Aulaneux (1381, Archives 37, G98), Les Cherrières (1709, 1725, actes
Roussereau/Fondettes), Les Cherières (1752, acte
Petit/Tours), Les Chodieres (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Cherières (1802, acte
Deschamps/Vallières), Les Chairières (1811, Cadastre), Les Chérieux (1820, Carte de l'état-major), Les
Cherrières (1859, acte Perseval/Luynes), Les Chairières (1970, Cadastre), Les Chairirères (1972, acte Martini/Fondettes), Les Chairières (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de Bréhémont situé dans la paroisse Sainte-Geneviève de Maillé (Luynes). Il fut créé, en 1342, par Hardouin de Maillé en faveur de Hugues Ganoche, à condition que le domaine, ainsi inféodé, relèverait du château de Maillé, à foi et hommage plain, 5 jours de garde par an, en mai, dans le manoir du suzerain et 12 deniers de loyaux aides. En 1370, Hugues Ganoche le vendit à Jean Boureau qui mourut, sans laisser d'enfants, en 1379. Le seigneur de Maillé rentra en possession du fief, en vertu du droit de retrait féodal, en le concéda, en 1381, à Barthélemy Aulaneux. Henri Aulaneux, fils de Barthélemy, eut une fille, Jeanne, qui épousa Olivier Charrier (1426). Celui-ci devint propriétaire du fief par suite de ce mariage. Il laissa 2 filles, dont l'une fut mariée à Macé Lecoux, l'autre à Pierre Regnard. Elles eurent en dot chacune la moitié du domaine (1480). A cette époque, l'hommage qui avait été rendu jusque-là au seigneur de Maillé fut reporté au seigneur de Bréhémont. Vers 1500, Jacques Viau était seigneur de Cherière. Au XVIIIe siècle, ce fief appartenait au duc de Luynes.
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