Historique du nom: Le Chesne (1484, Archives nationales), Le Chesne (1536, Archives 37, C634), Le Chesne (1627, Archives d’Amboise, Notre-Dame en Grève et
Saint-Florentin), Le Chesne (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montrichard), Chêne Bossé (1737, Archives 37, C603, C634, C651, E31, E33), Le Chesne (1766, acte Regnault/Paris), Le Chesne (vers 1740, Archives 37, C633, état du domaine d’Amboise), Le Chesne
Bossé (vers 1775, Archives 37, A7), Le Chesne (vers 1775, Archives 37, A7), Le Chêne (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Chêne (1799, Archives 37, 1Q471, Biens nationaux), Le Chêne (1820, Carte de l'état-major), Le Chêne (1824, Cadastre), Le Chêne (1952, Cadastre), Le Chêne (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château d'Amboise. Le seigneur avait le droit de chasse dans la forêt d'Amboise. Il devait faire servir une collation au roi chaque fois que celui-ci venait chasser dans les environs du Chêne.
Les seigneurs du Chêne furent:
- Jean Richomme, écuyer, rendit hommage au roi le 5 mai 1489.
- François Briçonnet, receveur-général des finances, maître de la Chambre aux deniers (aveu du 30 septembre 1496).
- Guillaume Fortier rendit aveu le 15 juillet 1517.
- François Sauvage, écuyer, contrôleur de l'argenterie du roi, seigneur de La Chevalerie (1520). Il fut anobli par lettres de janvier 1496.
- René Sauvage, seigneur de La Burgaudière et de La Bourdonnière, rendit hommage pour le fief du Chêne le 21 juin 1523.
- Paul Sauvage rendit aveu le 19 octobre 1547.
- François Sauvage, écuyer (aveu du 2 décembre 1560).
- René Sauvage, écuyer, seigneur des Cartes et du Chêne (1616). Par acte du 7 janvier 1642, il vendit le fief du Chêne à Jean Hernou, pour 10.400 livres.
- Jean Hernou (1642) rendit aveu le 21 janvier 1644. Il mourut en 1648. Ses héritiers vendirent le fief à César de Grammont, le 23 septembre 1648, pour 9.800 livres.
- César de Grammont, fondateur et prieur du prieuré de Notre-Dame-des-Feuillants, dans la ville de Tours, seigneur du Chêne (1648).
- Charles du Rozel, écuyer, fut seigneur du Chêne, du chef de sa femme, Marie de Grammont (1649).
- Charles Colin, conseiller du roi, substitut du procureur général au Parlement de Paris, seigneur du Chêne, rendit hommage au roi, pour ce fief, le 12 février 1650. Il vivait encore en 1683.
- Jean Taschereau de Baudry, avocat du roi au bailliage et siège présidial de Tours, seigneur du Chêne, du chef de sa femme, Nicole-Françoise Colin, mourut avant 1737. Sa veuve rendit hommage au roi le 20 septembre de cette année.
- Gabriel Taschereau de Baudry, écuyer, conseiller d’État (1740), mourut le 22 avril 1755.
Le fief du Chêne fut ensuite possédé par les Malon de Bercy, par Étienne-François, duc de Choiseul, Jacques de Choiseul-Stainville et Charlotte-Eugénie, comtesse de Choiseul. Il fut vendu, comme bien national, le 24 prairial an VII (12 juin 1799), sur Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, veuve de Phlippe d'Orléans.
Dans le logis seigneurial se trouvait une chapelle qui était en ruines à l'époque de la Révolution.
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