Historique du nom: Ciconia, Sigongnes (1583), La Sigongne (1629, Archives 37, E389), Sigougnes (1639,
Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), Sigogne (1718, Archives 37, G883), Cigogne (1742, Archives 37, G883), La Cigogne (1720, acte Couesseau/Tours), La Cigogne (1753, acte Bourin/Paris), La Cigogne (1770, acte Garnier/Paris), Cigogne (XVIIIe siècle, Carte
de Cassini), Cigogné (1820, Carte de l'état-major), Cigogne (1823, Cadastre), La Cigogne (1866, acte Sensier/Tours), Cigogne (1937, Cadastre), Cigogne (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de Colombiers (Villandry), à foi et hommage lige, et de Montbazon, à foi et hommage simple, et 4 deniers de franc devoir. En 1639, il avait un revenu annuel de 25 livres et avait droit de haute, moyenne et basse justice. L'habitation était qualifiée de maison noble dans un aveu de 1629. Elle était alors entourée de douves.
En 1583, le fief appartenait à Claude de la Jaille; en 1629, à Marie Lhuillier, veuve de Daniel Robin; en 1695, au sieur Dalluiz; en 1718, à Louis Le Bardou de Milliac. Le 27 mars 1720, il fut vendu à André-Thomas Clément, écuyer, sieur des Tourettes, par Claude-François Reverdy, président au grenier à sel de Tours, et Marie Guymon, sa femme. En 1731-1742, Pierre-Paul Bombarde de Beaulieu, conseiller au Grand-Conseil, en était propriétaire.
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