Fondettes - Les Hamardières

Historique du nom: Les Hamardières (1699, 1741, actes Roussereau/Fondettes), Les Hamardières (1771, acte Deschamps/Vallières), Les Amardières (1793, acte Petit/Tours), Les Hamardières (1811, Cadastre), Les Amardières (1831, acte Bidault/Tours), Les Hamardières (1970, Cadastre), Les Hamardières (2013, Carte IGN).
En 1716, ce domaine appartenait à Nicolas-Christophe Patas, maire de Tours. Cinquième enfants, de Christophe Patas et de Thérèse Villette, mariés le 25 juillet 1655, il était né le 29 août 1663. Nicolas-Christophe Patas épousa, le 22 janvier 1697, Jeanne Verrier. Son fils, Julien-François-Amable, vendit le domaine, le 6 mars 1793, à Martin Faré, né en 1740. Il était le troisième enfant de Jean Faré, notaire à Montbazon. Il devint procureur au Parlement de Paris et se maria avec Marie Woïart dont il eut un fils, Charles-Armand. En 1822, ce dernier épousa Lucienne-Claire Sain de Bois-le-Comte. Les 28 et 30 novembre 1831, Charles-Armand Faré et sa mère vendirent le domaine des Hamardières à Vincent Bernier, notaire honoraire, et son épouse Françoise Torterue.
Ces derniers le transmirent à leur fils, l'abbé Aristide Bernier, qui décéda à Tours, le 9 mai 1869, laissant pour héritiers trois cousins qui partagèrent entre eux. Les Hamardières furent attribuées à Caroline Torterue, femme de Charles Lair. Ses enfants et ses petits-enfants vendirent le domaine le 22 août 1910. Les Hamardières devaient être revendues en 1924, en 1926 puis en 1933 où la famille Crosse en acquit la propriété. De nouvelles ventes intervinrent en 1952, en 1958 et le 8 décembre 1962 où Bernard Roy, chirurgien à Tours, en fit l'acquisition. Mais le 19 mars 1984, Les Hamardières devinrent la possession de la société civile des Amardières.
De la maison d'habitation dépendait une chapelle qui est mentionnée dans le Registre de visite des chapelles du diocèse de Tours, en 1787.
De 1914 à 1924, l'auteur, compositeur et musicien Fernand Osché vivait aux Hamardières.

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