Beaumont-en-Véron - Montour

Historique du nom: Montours (1672, 1673, 1696, 1697, Archives de Beaumont-en-Véron), Montours, (XVII siècle, Archives 37, E13), Montours (1702, 1715, Archives de Beaumont-en-Véron), Montour (1767, Archives  37, E14), Montour (1777, 1882, Archives de Beaumont-en-Véron), Montour (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Montours (1791, Archives 37, 1Q91, Biens nationaux), Montour (1796, Archives 37, 1Q443, Biens nationaux), Montour (1820, Carte de l'état-major), Montour (1840, Cadastre), Montours (1867, 1873, actes Cerveau/Cinq-Mars-la-Pile), Montour (1955, Cadastre), Montour (2013, Carte IGN).
En 1672, ce domaine relevant de Monséjour appartenait à René Robineau, sergent royal, décédé le 16 février de cette même année; en 1677, à Gabriel Joulin, président du grenier à sel de Chinon; en 1702, à Gabriel Joulin, fils du précédent, écuyer, lieutenant particulier et conseiller du roi en la Maréchaussée de Touraine, en la résidence de Chinon, marié, le 30 juillet 1702, avec Jeanne Drouin. En 1709, il aurait vendu Montour à Louis-Jean Bérard, conseiller du roi, receveur des tailles à Chinon, décédé en 1722 laissant quatre enfants. Montour échut à Louis-François Bérard, mari de Geneviève-Henriette de Beaupré. Le 9 novembre 1767, les deux époux décidèrent d'abandonner leurs biens, moyennant 700 livres de rentes viagère, à leurs trois fils: Valentin, chanoines de l'église royale de Plessis-lès-Tours; Louis-François, contrôleur des aides, et Louis-Jacques Bérard, fils du précédent, écuyer, chevalier de Saint-Louis, qui recueillit Montour dans sa part.
Capitaine de cavalerie, Louis-Jacques Bérard participa aux guerres de Louis XV où il fut blessé. Réformé, il se retira à Montour avec sa femme Marie-Perrine Jousseaume. Son fils, Louis-Marie, garde du corps dans la compagnie de Villeroy, disparut après la journée du 10 août 1792 et fut porté sur la liste des émigrés. Aussi, après la mort du père, les biens furent mis sous séquestre. Montour fut vendu comme bien national, le 18 messidor an IV (6 juillet 1796), pour 23.981 livres, à Jacques Leconte fils, secrétaire de l'administration municipale de Chinon, et Alexandre-César Plancher, percepteur des contributions de la même commune, à la condition expresse de laisser jouir sa vie durant Marie-Perrine Jousseaume, veuve Bérard, de la moitié des dits biens pour lui servir de douaire. En 1825, Louis-Marie Bérard, officier des gardes du roi, obtint 15.000 francs, sur le milliard des émigrés, en dédommagement des biens vendus.
Le 3 septembre 1841, Jeanne Lamy, veuve d'Alexandre-César Plancher, fit donation partage entre ses deux enfants, de ses biens parmi lesquels on relève, outre Montour, les fermes des Tiveaux à Assay, du Lac à Champigny, de Bréjouisse à Chaveignes, la maison de Chinon et celle du Fourgerai à Champigny. Deux lots furent constitués. Tandis que la métairie de Montour notamment allait au fils, Alexandre Plancher, ancien notaire à Avoine, la maison de maître échut à la fille Élisabeth, épouse de Félix Duboz, médecin à Chinon. Le 12 décembre 1865, M. et Mme Duboz firent don à leur fils, Félix-Alexandre, commissaire priseur à Tours, de la maison de maître de Montour. Il la céda, le 8 août 1875, aux époux Buisson-Guégnon. Le descendant de ces derniers vendit Montour le 28 octobre 1968.
En 1787, on voyait à Montour une chapelle qui était mentionnée dans le Registre de visite des chapelles du diocèse de Tours.

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