Historique du nom: Matefelo, Matefelun (1100, Dom Housseau), Theobaldus ou Thetbaldus de Mathefelon (1205, 1214, 1231, 1234, Bibliothèque nationale), Fulco, dominus de Mathefelon (1265 Bibliothèque nationale), Theobaldus, dominus de Matefelon (1275, Bibliothèque nationale, Charte de l’abbaye de Saint-Aubin d’Angers), Mateflou (1278, Bibliothèque royale de Bruxelles, Tournoi de Compiègne), Mathefelon (vers 1280, Bibliothèque nationale, Armorial Vermandois), Matefoulion (vers 1350, Bibliothèque nationale, Armorial Navarre), Mathefelon (1356, G. Demay, Inventaire des sceaux de la collection Clérambault), Matefelon (vers 1380, Bibliothèque nationale, Armorial Urfé), Mathefelon (1379, 1381, G. Demay, Inventaire des sceaux de la collection Clérambault), Mateflon (XIVe siècle, Bibliothèque nationale, Armorial Berry), Mathefelon (1469, Archives nationales, JJ197), Mathefelon (1493, Archives nationales, JJ226B), Matefelon (1563-1700, Archives 37, E163), Matefelion (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Mathefelon (XVIIe siècle, Archives nationales, P1058, terrier), Mathefelon (1748, Archives (37, E163), Matheflon (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Mateflon (1820, Carte de l'état-major), Mateflon (1837, Cadastre), Mateflon (1839, Ordonnance royale, Archives nationales, F2II), Mateflon (1955, Cadastre), Mateflan (2016, Carte IGN).
Ce fief, valant 100 livres en 1639, relevait de Mont-Sigout, à foi et hommage simple. Le logis seigneurial était entouré de douves et on y arrivait par un pont-levis. En 1110, ce fief appartenait à Robert de Mathefelon; en 1213, à Thibaud de Mathefelon, chevalier-banneret; en 1269, à Margerie de Créhalet, femme de Hardouin de la Touche, seigneur des Roches-Tranchelion, pannetier du roi, elle rendit hommage le 12 avril; en 1493, à Guyon de Sully, écuyer; vers 1500, à Léonard de di Castello; vers 1510, à Louis de Laval; en 1550, à François de Scépeaux; vers 1566, à René de Rancé, marié à Aliénor de di Castello (celle-ci, devenue veuve, rendit hommage pour son fief le 3 juin 1567); en 1584, à Maximilien de Rancé qui rendit aveu le 17 septembre; en 1634, à Charles de Schomberg; en 1667, à René Rabault, chevalier, qui rendit hommage le 7 mars; en 1703, à Gabriel de Razilly; en 1748, à Michel-Isaac, marquis de Razilly, qui rendit hommage le 18 avril. En 1793, le fief fut vendu comme bien national sur un des membres de cette famille, qui avait émigré.
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