Historique du nom: Monachus de Perelliaco (1102, Cartulaire de Noyers, charte 301), Parillé (1104, Cartulaire de Noyers, charte 319), Parillé (1115, Cartulaire de Noyers, charte 408), Villa Parilliaci (1128, Cartulaire de Noyers, charte 463), Villa quae vocatur Parilliacus (1163, Cartulaire de Noyers, charte 592), Parilleio (1247, Archives nationales, JJ274, Querimoniae Turonum, 955), Parillé (XIVe siècle, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 96), Parillé (1431, Cartulaire de Noyers, charte 661), Parilly en Touraine (1746, Archives de Bourgueil), Parillé lez Chinon (1647, acte Léon/Langeais), Parilly (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Parilly (1820, Carte de l'état-major), Parilly (1837, Cadastre), Parilly (1865, acte Scoumanne/Tours), Parilly
(1967, Cadastre), Parilly (2013, Carte IGN).
Cette commune fut réunie à celle de Chinon par décret du 24
juin 1792 et partagée, par arrêté du District de Chinon du 14 décembre
1792, entre les communes de Chinon, de Rivière et de La
Roche-Clermault. Chinon a reçu le Bourg de Parilly, Grigny, Le
Pressoir, Saint-Lazare; Rivière: Le Carroi-de-Montifaux, La
Croix-Marie, Le Vau-Breton, Le Vau-Charette, La Vauchère; La
Roche-Clermault: Le Plessis, La Valchère, Villégron,Villeneuve.
En 1794, l'église, dédiée à Notre-Dame de l’Épine, fut vendue comme bien national pour 1.200 livres. Sa longueur était de 72 pieds. Seule une portion du chœur était voûtée. Vers 1080, Guillaume de Sainte-Maure donna cette église à l'abbaye de Noyers. Cette donation fut approuvée par Raoul 1er, archevêque de Tours.
Le prieuré-cure était à la présentation de l'abbé de Noyers. En 1791, son revenu se composait de 69 boisseaux de blé et d'une rente de 20 livres.
Curés de Parilly: Bertrand Chesnon, 1663; Pierre Daguindeau, 1703; François Quillet, 1723; Pierre Renard, 1744; Louis Morin, 1750; Louis Brosson, 1776; Armand-René-Louis Chesnon, 1788, curé constitutionnel, 1792.
Une chapelle, placée sous le vocable de saint Jean l' Évangéliste, était desservie dans l'église de Parilly. Louis Nicolas en était chapelain en 1624; Jean de Lafosse, curé de Beaumont-lès-Tours, en 1712; Charles Radelle, prêtre du diocèse de Rodez, en 1778; Charles Bizet, en 1781.
Dans cette paroisse se trouvait une chapelle dédiée à saint Laurent.
Parilly formait un fief qui appartenait au prieur. Ce fief fut annexé à la mense abbatiale de Noyers avant le XVIIe siècle.
La mairie de Parilly constituait un autre fief qui appartenait, en 1197, au nommé Godefroy; en 1319, à Jouffroy Lemaire, qui était qualifié de seigneur de la mairie et de l'hébergement de Parilly.
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