Historique du nom: Mauriniacum (931, Dom Housseau), Moringniacum (1177, Dom Housseau, bulle du pape Alexandre III), Morignetus, Mariniacus, Moriniaci (XIIe, XIIIe siècles, Archives 37, G, Chapitre Saint-Martin de Tours), Morignan (1820, Carte de l'état-major), Morignan (1827, 1938, Cadastre), Morignan (2013, Carte IGN).
Ce domaine constituait une prestimonie qui appartenait à la collégiale Saint-Martin de Tours. N. de Vezins, chanoine de cette collégiale, était seigneur de la prestimonie de Morignan, en 1429; Nicolas Parent, en 1642; N. Billaut, en 1704; N. Roze, en 1742; François-Michel Archambault, en 1762; Pierre-François Gout Le Brandeur, en 1789.
La mairie de Morignan formait un fief relevant de la prestimonie et qui était possédé par des laïcs. En 1414, il appartenait à N. de Sazilly; en 1514, à Louis du Han; en 1572, à N. du Breuil; en 1610, à Jean de Razines; en 1700, à Claude-Pierre Luthier, écuyer, gendarme du roi, qui le vendit, par acte du 4 octobre 1710, à Louis Barberin, comte de Reignac.
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