Historique du nom: De Reinciaco (943, Actes de Louis IV d’Outremer), Rentiacum (1015), De Ranciaco (1231, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 41), Rancay (1820, Carte de l'état-major), Rançay (1823, 1996, Cadastre), Rançay (2014, Carte IGN).
Dès 1015, ce domaine fut possédé par l'abbaye Saint-Julien de Tours qui y fonda un prieuré. Il fut acheté à Hugues, archevêque de Tours, par Gauzbert, abbé de Saint-Julien. Ce prieuré était sous le vocable de Notre-Dame. Il fut réuni à la mense conventuelle de Saint-Julien en 1738. La chapelle fut démolie en 1750.
Jean de Garance était prieur en 1549; Jacques de Bresle, en 1563; Pierre Lauranceau, en 1635; Pierre Rousseau, en 1699.
Rançay formait un fief qui relevait du château de Montbazon. Le prieur, à chaque fois que le seigneur de Montbazon arrivait à ce château ou à celui de Couzières, était tenu de se présenter devant lui, botté et éperonné. Dans cette visite, il devait lui offrir 4 pièces de poisson honnête, dit un document du XVIIe siècle, à savoir: une carpe, un brochet et deux autres poissons.
Le prieuré de Rançay portait pour armoiries: d'argent à une croix d'azur, chargée de cinq croissants d'argent.
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